La réforme Macron consiste, pour la retraite comme pour d’autres sujets, à en finir avec un régime construit sur les cotisations sociales, et notamment assis sur les questions du travail. Il veut imposer un glissement vers la contribution, c’est-à-dire vers l’impôt. En particulier, les droits qu’il a dans son collimateur sont ceux liés à la solidarité des régimes de retraites : les minima de pension, les droits conjugaux et familiaux, les questions autour de l’assurance chômage et, désormais les arrêts maladies. Cette réforme résulte des décisions libérales de l’Union européenne de réduire les dépenses publiques et la part du PIB consacrée aux pensions, mais aussi des exigences patronales de baisser les cotisations.