Lors d’un colloque de la Fédération CGT commerce, distribution et services les 2-3 juillet 2019 sur l’ubérisation, les nouvelles technologies et la robotisation, impacts dans le secteur du commerce et des services, quelles alternatives pour la CGT ? J’ai été amené à intervenir sur le thème de la robotisation et des nouvelles technologies.
En la retravaillant un peu, j’ai décidé de la faire partager à l’ensemble de nos organisations syndicales afin de continuer d’alimenter le débat que nous menons sur l’impact du numérique dans les professions, de la société …
Les années 80 ont sonné le triomphe du néolibéralisme. Il s’est accompagné d’une nouvelle étape de la mondialisation en lien avec des politiques de déréglementation tous azimuts. De ce point de vue, changements technologiques et mondialisation se sont alimentés l’un l’autre à l’aune de la déréglementation financière. Cela a eu notamment pour conséquences la fragmentation de la chaîne de valeur et le développement des externalisations. Peu à peu, les qualifications se sont polarisées, le salariat s’est précarisé et la poly-activité a eu tendance à se développer. Cela a ravivé les débats sur l’avenir du travail.
Alors que le travail dit « indépendant » reculait, le morcellement des parcours s’est accentué du fait du chômage. Plusieurs frontières se sont estompées du fait de lieux et de temps de travail flexibles. Cette situation est notamment due à la faiblesse des organisations syndicales, notamment de celles qui portent des réflexions et des alternatives sur le sujet.
Aussi, cette contribution s’insère dans l’ensemble de nos productions sur le sujet. Cela nous permettra, encore une fois, d’aborder un certain nombre de sujets déjà partiellement traités et d’effleurer d’autres questions.
Cette contribution n’est qu’une contribution. Elle ne se veut pas exhaustive sur la « robotisation » et ses interrogations. Mais elle permet de donner quelques éléments dont l’objectif est de pérenniser nos réflexions sur l’ensemble des problématiques.