La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes apporte tout son soutien aux camarades du syndicat des salariés de l’information et de la communication (Info’Com-CGT) ont été convoqués par la police, ce lundi 30 mai 2016. Et qui se sont vus menacés de poursuites judiciaires pour diffamation.
L’objet du “délit” ? Avoir pris position contre les brutalités policières dans le cadre du mouvement social pour le retrait de la loi Travail.
A la suite d’un déferlement de photos et de vidéos sur les réseaux sociaux sur les agissements de policiers chargés du maintien de l’ordre, le syndicat a édité une affiche « La police doit protéger les citoyens et non les frapper. Stop à la violence ! »
Chacun peut être d’accord ou non avec nos affiches. Chacun a sa sensibilité et peut en débattre. Des syndicats de policiers – par des tracts – et le ministre de l’Intérieur – par un courrier – contestent violemment nos affiches. C’est parfaitement leur droit. Au lieu d’apporter la contradiction, certains ont choisi la voie judiciaire.
Ce n’est pas devant la justice que doit se porter ce débat. La liberté d’expression est notre bien commun et une plainte contre des affiches, s’inscrivant dans le débat démocratique, n’est pas acceptable. Aujourd’hui, nous sommes toujours Charlie !
NOUS DEMANDONS L’ABANDON DES POURSUITES JUDICIAIRES CONTRE TOUS LES SYNDICATS ET LEURS MANDANTS ET L’ARRÊT IMMÉDIAT DE LA CAMPAGNE DE CRIMINALISATION SYNDICALE.
Nous nous invitons à signer et faire signer la pétition en ligne en solidarité avec nos camarades : https://www.change.org/p/gouvernement-nous-demandons-l-arr%C3%AAt-des-poursuites-judiciaires-contre-le-syndicat-et-ses-militants.