Soutien au peuple Palestinien
Stop au massacre à Gaza
Des manifestations contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza secouent les campus américains depuis le 17 avril, entraînant des dispersions par la police et des arrestations massives. Plus de 2000 arrestations, dont certaines au cours de violentes confrontations avec la police, ont eu lieu depuis le début du mouvement aux Etats-Unis.
Les accusations d’antisémitisme sont légion alors même que des étudiants arborent des pancartes faisant état de leur judaïté et de leur refus de voir le massacre des Palestiniens mené en leur nom.
Ainsi, de nombreux étudiants juifs de l’université Columbia soutiennent le mouvement contre la guerre à Gaza. Le campus new-yorkais, qui compte une forte communauté d’étudiants juifs (14%), s’est transformé en camp retranché entre d’un côté les propalestiniens et de l’autre les pro-israéliens, avec filtrage des étudiants par la police avant qu’ils ne soient arrêtés ou chassés.
Les étudiants de Columbia, qui occupaient des bâtiments se sont faits déloger le 1er mai. Les étudiants de l’UCLA ont été traités de la même manière. C’est la solidarité avec le peuple palestinien qui est dans le viseur des gouvernements, alors que les convocations et condamnations de militant·es pleuvent.
Les tensions sont fortes entre les propalestiniens et les soutiens au gouvernement de Netanyahou, qui fait face, également en Israël à des mobilisations importantes du milieu universitaire contre la politique destructrice et meurtrière des édiles israéliens à Gaza et leur politique d’épuration ethnique en Cisjordanie.
L’ampleur sans précédent des destructions à Gaza a conduit l’ONU à estimer le coût de la reconstruction de la bande de Gaza entre 30 et 40 milliards de dollars. Près de 40 000 gazaouis sont morts et plus de 77 000 sont blessées, sans même évoquer les conséquences des conditions sanitaires et de la faim sur le peuple palestinien.
Malgré la répression affichée aux Etats-Unis, la mobilisation a gagné les étudiants en France, – dont le cas très médiatique de Sciences Po ou encore de la Sorbonne-, rejoint depuis ce week-end par les lycées, désormais touchés par les blocages. Si le niveau de répression n’atteint pas encore les niveaux vertigineux atteints par les autorités américaines, il n’en demeure pas moins que les rassemblements sont systématiquement évincés.
La CGT appelle à se mobiliser le plus largement possible, pour la défense de nos libertés et pour le respect des droits démocratiques, en soutien au peuple Palestinien.