Cette semaine les massacres se sont poursuivis. Après dix mois de “combat”, le dernier rapport de l’Office for the Coordination of Humanitarian Affairs fait état d’au moins 38 011 palestiniens.nes tué.e.s et 87 445 blessé.e.s.
L’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a été bombardée. Plus de la moitié des structures de l’UNRWA a été touchée, tuant au moins 500 personnes dont 194 employé.es. De la même manière, l’état d’Israël cible écoles et hôpitaux au prétexte de la chasse aux militants du Hamas.
La revue médicale, the Lancet, explique que dans ce type d’affrontements armés, il y aurait 4 décès indirects pour 1 décès issu d’un combat. Ces décès sont dus à de multiples facteurs résultant du conflit : manque de soins, malnutrition, famine, épidémies … The Lancet avance la probabilité de 180 000 morts, c’est-à-dire entre 7% et 9% de la population de Gaza.
Le nombre de personnes déplacées s’accroit chaque jour dans la bande de Gaza. Les Nations Unies estiment que l’on serait passé de 1,7 millions de déplacé.es à 1,9 millions. Autrement dit, 9 personnes sur 10 ont été déplacées, et ce, à plusieurs reprises dans leur propre pays.
En Cisjordanie, la colonisation se poursuit à un rythme accéléré. Les colons Israéliens n’hésitant pas à des éliminations physiques de familles palestiniennes.
Il faut que l’occupation, l’apartheid et le nettoyage ethnique cessent. C’est insupportable. C’est pourquoi la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes exige :
Un cessez-le-feu immédiat ;
La reconnaissance par la France de l’Etat Palestinien ;
Des sanctions contre Israël ;
La suppression des coopérations militaires, scientifiques, économiques et culturelles.