Oaxaca, le 19 juin 2016 – Ni oubli, ni pardon !

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes condamne fermement la répression qui s’est abattue sur les enseignants en lutte d’Oaxaca au Mexique le 19 juin dernier. Au moins 8 manifestants ont été tués par balles et l’on compte plus d’une centaine de blessés et des dizaines de disparus. Cette terrible nouvelle qui intervient à un moment où nous connaissons nous même en France une répression antisyndicale sans précédents bien que dans des proportions moindres par rapport au Mexique, nous rappelle que notre lutte est aussi internationale car nous nous heurtons aux mêmes forces réactionnaires.

La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes condamne fermement la répression qui s’est abattue sur les enseignants en lutte d’Oaxaca au Mexique le 19 juin dernier. Au moins 8 manifestants ont été tués par balles et l’on compte plus d’une centaine de blessés et des dizaines de disparus. Cette terrible nouvelle qui intervient à un moment où nous connaissons nous même en France une répression antisyndicale sans précédents bien que dans des proportions moindres par rapport au Mexique, nous rappelle que notre lutte est aussi internationale car nous nous heurtons aux mêmes forces réactionnaires.

 

Nous tenons à réaffirmer notre solidarité avec nos camarades de la Coordination nationale des travailleurs d’État (CNTE) qui continuent la lutte malgré les meurtres commis par la police fédérale mexicaine.

Nous rappelons aussi que c’est cette même police qui bénéficie d’accords de coopération et de formation avec la France depuis 2015. Nous dénonçons le silence du gouvernement et des grands médias face à cet événement dramatique qui fait échos au même silence concernant la répression policière des manifestations françaises. Nous demandons au gouvernement d’annuler tous les accords policiers bilatéraux et de se désolidariser du gouvernement d’Enrique Peña Nieto. Plus que jamais, nous avons besoin de renforcer la solidarité internationale. Pour un droit décent à l’éducation, la lutte des enseignants d’Oaxaca est légitime.

A tous ceux qui sont morts, ni oubli, ni pardon !
Yalid Jiménez Santiago, 29 ans, de Santa María Apazco. Presente !
Oscar Nicolás Santiago, 21 ans, habitant de Las Flores Tilantongo. Presente !
Andrés Aguilar Sanabria, 23 ans, professeur d’éducation indigène. Presente !
Anselmo Cruz Aquino, 33 ans, commerçant. Presente !
Antonio Pérez García, collégien. Presente !
Jesús Cadena Sánchez, 19 ans, étudiant. Presente !
Óscar Aguilar Ramírez, habitant de Nochixtlán. Presente !
Omar González Santiago, habitant de Tlaxiaco. Presente !

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