Cher.e.s camarades,
La déferlante des mauvais coups contre les salarié.e.s ne semble jamais s’arrêter. Si la combativité des salarié.es est réelle, elle manque de perspectives. Pourtant toutes et tous savons qu’il faut dès maintenant stopper ce choc antisocial, qui transforme nos conditions de vie et de travail, en les arrimant toujours un peu plus.
- Baisse des cotisations sociales et, par conséquent, des salaires,
- Démantèlement des services et de la santé publics,
- Privatisation d’entreprises nationales,
- Désindustrialisation,
- Destructuration des garanties et protections collectives,
- …
De ce point de vue, la bataille des cheminots est exemplaire. Mais il faut éviter tout risque d’enlisement corporatiste. C’est pourquoi il faut répondre globalement à l’ensemble de ces attaques en articulant nos revendications d’entreprises et nos revendications nationales.
Tirer des enseignements des luttes de 2010, 2016 et 2017, c’est pour la CGT, en tant qu’organisation de transformation sociale, être en capacité de trouver toutes les convergences nécessaires avec les associations ou partis politiques comme nous l’avons fait maintes fois pour obtenir de nouvelles garanties collectives. Cette convergence devrait se reposer sur un programme revendicatif commun de progrès social :
- Augmentation générale des salaires,
- Baisse du temps de travail à 32h sans perte de salaire,
- Retraite à 60 ans,
- Egalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
- Développement des services publics,
- Protection sociale financée par les cotisations sociales et assurée par la Sécurité Sociale.
C’est ainsi qu’en région PACA, 15 organisations (CGT, FSO, Sud, UNEF, PCF, NPA, PG, Attac, marche mondiale des femmes…) ont appelé à une manifestation unitaire le samedi 14 avril à Marseille pour stopper le plan Macron-Gattaz et imposer le programme ci-dessus.
La Fédération appelle tous les salarié.e.s de la région PACA à participer massivement à cette manifestation.
De la même façon, la Fédération appelle les syndicats à participer et à initier ce même processus dans tous les départements et/ou régions.
D’autre part, il faut faire en sorte que le 19 avril soit un jour de grève et de manifestation exceptionnelle, avant le grand rendez-vous du 1er mai.