La Fédération CGT des sociétés d’études appelle l’ensemble des salarié.e.s à faire grève et manifester pour une augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux.
Alors que tout augmente, produits de première nécessité, essence, alimentation, le patronat refuse d’augmenter les salaires et le gouvernement les pensions de retraite.
Les richesses créées par les salarié-e-s dans les entreprises permettent pourtant d’augmenter massivement les salaires. La croissance économique prévue par Macron est de 6,25%.
Il est temps, plus que temps de revendiquer du salaire !
Pour l’urgence sociale
Hausse continue des prix
EXPLOSION DES FACTURES D’ENERGIE :
GAZOLE : + 30% en 1 an
Le prix au litre est bien au-delà de celui qui avait déclenché le mouvement des gilets jaunes ! Faire le plein, c’est 20 euros de plus qu’il y a 1 an. Soit 80€ de plus à dégager du budget mensuel pour les familles qui font le plein chaque semaine.
GAZ : + 10% en juillet, 5,3% en août, 8,7% en septembre et 12,6% en octobre
Une hausse historique à l’entrée de cette période hivernale. Pour un foyer qui se chauffe au gaz naturel, c’est une hausse de 500€ par rapport à Avril.
ELECTRICITE : + 2% depuis 1 an et 157% en 15 ans
Jusqu’à la présidentielle de 2022, Macron « limitera » à 4% la hausse de début d’année 2022.
PRODUITS ALIMENTAIRES
En France, si l’évolution depuis 1 an des produits alimentaires est jusqu’ici modérée, cela est en train de changer : le comité stratégique des centres Leclerc prévoit pour 2022 le chiffre faramineux d’une inflation de 4% mensuelle ! La cause : les hausses énormes des coûts de transport, de l’énergie et des emballages. Le prix des pâtes a déjà pris 15%, le reste suit… Selon le cabinet Nielsen, les hausses à venir varieront de +2% à +23% selon les produits. Pour un panier de produits de première nécessité, la hausse prévue est de 4,7% dès début 2022.
Et pour les retraité-e-s ?
Les retraité-e-s prennent les hausses de prix de plein fouet, alors que les retraites complémentaires ont déjà augmenté moins vite que l’inflation durant 10 ans. Pour les retraité-e-s, le chèque inflation sera prélevé sur les réserves des régimes de retraite, constituées de cotisations sociales.
Au final, les employeurs ne débourseront strictement rien !