Le 26 mai est une nouvelle étape de la mobilisation contre la politique néolibérale du gouvernement qui balaie nos conquis sociaux.
Peu à peu, « réforme » après « réforme », nos garanties sociales sont remises en cause pour le plus grand plaisir du MEDEF.
Cette politique basée uniquement sur l’argent, donner toujours aux plus riches en appauvrissant le reste de la population, n’a que trop duré.
Que l’on soit salarié du public ou du privé, retraité, chômeur, étudiant, nous sommes tous victimes des choix de ce gouvernement et du patronat.
Si nous savons que l’action revendicative par la grève est l’arme dont nous disposons, la convergence entre les partis politiques, les associations, le mouvement étudiant et les syndicats, est aujourd’hui essentielle pour stopper les politiques de régressions sociales qui répondent à la demande du patronat en détruisant les droits des travailleurs et des citoyens.
C’est dans ce cadre que la CGT appelle avec d’autres forces sociales, à une « marée populaire » pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité qui doit déferler, partout, pour imposer une autre politique sociale.
Rappelons que la France est le premier pays au monde entier en matière de dividendes versés aux actionnaires, dividendes versés au détriment de l’intérêt général et du pouvoir d’achat des travailleurs qui créent ces richesses.
La réussite de cette journée de grève et de mobilisation sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de forces indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux, la participation de toutes et tous est essentielle pour notre avenir.
C’est pourquoi la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes appelle à être nombreux dans les manifestations le 26 mai partout en France.