La Fédération des sociétés d’études n’a jamais appelé à voter pour un ou une candidat.e à une quelconque élection politique. Pour autant, nous ne sommes pas neutres. Il nous parait aujourd’hui capital de nous exprimer, tant les enjeux sont importants.
Macron n’est pas un rempart contre l’extrême-droite. Un gouvernement qui décide dans le secret du conseil de défense sous le régime d’exception de l’état d’urgence permanent, bafouant les droits de l’Homme et instaurant la répression d’Etat contre les manifestations – y compris syndicales, le fichage des opinions syndicales et philosophiques des citoyens, les mains arrachées et les yeux crevés, les arrestations préventives, la répression syndicale, les ordonnances contre le Code du travail, le démantèlement de l’hôpital public … nous n’oublions rien de ces cinq dernières années !
Que ce soit Le Pen ou Macron, tous deux portent les mêmes politiques régressives contre les jeunes, les travailleurs, les retraités. Ce sont nos ennemis. Nous n’avons pas à légitimer qui que ce soit, dont l’objectif est bien de faire payer aux travailleurs/ travailleuses leurs crises et de financer leurs guerres.
Nous ne légitimerons pas une politique ultralibérale visant à écraser notre classe face à une politique identitaire. La bataille contre les idées d’extrême droite doit s’intensifier.
Aucune union nationale avec les fauteurs de guerre et les exploiteurs ! La CGT ne cèdera rien de ses principes qui articule notamment combat pour la démocratie sociale et le refus du racisme. L’issue viendra des mobilisations et de l’organisation des jeunes, des salariés, des retraités qui, sur leur propre plan, aspirent à vivre en paix, avec un vrai salaire et un vrai travail. C’est la syndicalisation et la mobilisation qu’il nous faut construire, dès maintenant, à partir de nos valeurs et de nos revendications !