Le 1er mai, toutes et tous en manifestation pour les droits des travailleuses et travailleurs

Contre la rapacité patronale et la violence gouvernementale, organisons-nous !

Depuis le début de la guerre en Ukraine, l’inflation est dopée par la spéculation sur les produits énergétiques et les denrées alimentaires : la plupart des entreprises en ont profité pour augmenter leurs prix sans augmenter les salaires avec pour conséquence une dégradation du niveau de vie des travailleuses et de travailleurs pendant que les entreprises du CAC40 ont versé 97,1 milliards d’euros à leurs actionnaires cette année. En 20 ans, les dividendes ont été multipliés par 4,5 !

Face à cette situation, le Gouvernement ne trouve rien de mieux que d’accroître l’exploitation des salariés : nouvelle réduction des droits à l’assurance chômage, projet de baisse des droits collectifs à l’automne, coupes budgétaires massives dans les services publics, passage en force sur les accords de libre-échange, etc. L’environnement est lui aussi sacrifié puisque les normes de protection de la santé et de la nature sont attaquées comme les normes sociales.

C’est là que l’on retrouve la dégradation de nos conditions de vie, de notre système de santé, de l’école publique, du financement de nos retraites… C’est une politique, un choix ! Il faut que ça s’arrête !
Le patronat et ses relais politiques ont bien compris que la syndicalisation est un frein à l’exploitation : la répression syndicale comme les tentatives de certaines communes de déloger les syndicats des Bourses du Travail sont autant d’attaques déployées avec systématicité pour mieux étendre l’exploitation par les employeurs.

Le 1er mai, journée historique de défense des droits sociaux et des droits syndicaux, exigeons le respect de notre droit à nous syndiquer, à être représentés dans l’entreprise, à faire grève, à manifester librement.

Défendons nos unions locales et nos Bourses du Travail !

Pour l’augmentation des salaires

Tous les salaires doivent augmenter autant que le SMIC et les prix. La CGT revendique une hausse immédiate du SMIC à 2000 € brut, des minima sociaux, des retraites, du point d’indice et d’obliger les directions d’entreprises à augmenter l’ensemble des salaires, surtout là où les marges sont confortables et les actionnaires gavés. Il faut aussi améliorer nos conditions de vie, avec le renforcement du service public de l’énergie pour faire baisser la facture d’électricité de 20%.

Sans pression collective, ni le Gouvernement ni le patronat ne nous feront de « cadeaux ». Les services statistiques du Ministère du Travail le montrent : les salaires sont plus élevés dans les entreprises où il y a des grèves. Mais sans syndicat dans l’entreprise, difficile de se mobiliser !

Pour la Paix !

Les conflits militaires se multiplient et entraînent des centaines de milliers de morts. Les grandes puissances se réarment massivement. Affamer des populations, tuer des civils, raser des villes, abattre des journalistes, tuer des humanitaires, bombarder des hôpitaux, ce n’est en aucun cas de la lutte contre le terrorisme, ou de la défense, et ce quel que soit le pays où cela passe. Ce sont des crimes ignobles que nous devons dénoncer au nom de notre humanité, comme nous avons dénoncé les attaques du Hamas contre les civils israéliens le 7 octobre 2023.

En manifestant le 1er mai, comme le font les travailleuses et les travailleurs du monde entier, nous exigeons une paix juste et durable partout où la guerre fait rage.

Le 1er mai : salaire, justice, syndicat et Paix !

Le 1er mai, toutes et tous en manifestation pour les droits des travailleuses et travailleurs