Paniqué par l’effondrement du pouvoir d’achat et des services publics qu’il a lui-même provoqué, le gouvernement multiplie les promesses électorales et les provocations.
Pendant ce temps, les salariés subissent l’explosion du prix des carburants et l’inflation galopante. Les salaires non revalorisés – ou si peu, pendant des années, restent très en-dessous de ce qui est nécessaire pour vivre décemment. Pourtant :
- TotalEnergies vient d’annoncer un bénéfice de 16 milliards d’euros pour 2021.
- L’Etat réalise 33 milliards par an de recettes avec les taxes sur le carburant (60% du prix des carburants est composé de taxes).
Et ce serait à nous de payer ? Ce n’est pas aux salariés de faire encore des sacrifices, alors que, dans le même temps, les bénéfices des grands groupes explosent : 100 milliards d’euros en 2021 pour les seules entreprises du CAC 40 !
Dans ce contexte, la Fédération CGT des sociétés d’études exige :
- Le blocage du prix des carburants à 1,50 € le litre ;
- L’augmentation générale des salaires, ainsi que l’augmentation par les employeurs de la prise en charge des frais de déplacements professionnels.
Alors que l’inflation et les politiques au service exclusif des plus riches plongent de plus en plus de familles dans la difficulté, Macron n’a rien de plus urgent à annoncer que repousser l’âge de départ en retraite à 65 ans, alors que 47% des travailleurs faisant valoir leur droit à la retraite ne sont déjà plus en emploi (chômage, invalidité, …) et que l’espérance de vie en bonne santé stagne depuis 10 ans (64,1 ans pour les femmes et 62,7 pour les hommes).
Après avoir subi le recul de l’âge de départ en retraite à 62 ans, l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans et la désindexation des pensions des salaires, nous n’accepterons plus aucun recul !