Après la victoire sur le fil, répondre à l’urgence sociale : restons toutes et tous mobilisé.e.s, en action cet été et en manifestation devant l’Assemblée Nationale, les mairies et les préfectures le 18 juillet 2024
L’avenir nous appartient pour peu que notre mobilisation pèse afin de rompre avec le néolibéralisme
synonyme de précarité et d’injustices sociales. C’est aussi le seul moyen d’éloigner définitivement le
Rassemblement National (RN) du pouvoir.
Dimanche 7 juillet 2024, le RN a subi un revers dans ses prétentions à gouverner la France. Mais ce n’est qu’un sursis : 10,9 millions de personnes ont voté pour ce parti, dont les fondements idéologiques s’appuient sur le nationalisme et le rejet de tout libéralisme, sauf lorsqu’il est économique :
- Ce mouvement prône une politique fascisante, raciste, islamophobe et antisémite. Quelque soient les slogans, le programme proposé ne se limite pas à la « préférence nationale », mais aussi aux
limitations de la liberté d’expression, de déplacement. Et à une révision forte de la violence étatique d’abord économique certes mais pas seulement – : la police est l’institution dépositaire de la violence légitime… en fonction d’un cadre ! - Le RN affiche des positions -patronales (modération salariale, exonération de cotisations etc.),
réduction des droits et pouvoirs pour les organisations confédérées et interprofessionnelles. - L’accès au pouvoir de l’extrême droite corresponde souvent à des moments de l’histoire, en tout cas dans l’histoire récente, où les populations sont confrontées à de fortes frustrations, liés à un contexte économique, à une peur de l’autre et au resserrement social au plus proche de soi, à de l’insécurité tant locale qu’internationale et à l’absence de perspective.
Le risque est immense de voir un nombre croissant de personnes se tourner vers le RN comme, c’est le cas aujourd’hui, si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte et traitées. Face à la menace immédiate que les velléités gouvernementales du RN faisaient peser sur toutes et tous, la mobilisation a permis d’imposer aux partis de gauche de s’allier en vue de proposer un projet qui ouvre des perspectives. Une partie du programme rejoint nos revendications. En conséquence Il nous appartient d’amplifier notre mobilisation pour obtenir satisfaction : - C’est le cas de l’abrogation de la réforme des retraites qui doit être immédiate.
- Il en est de même concernant la hausse du SMIC à 1600 € nets et l’indexation des salaires a minima sur le SMIC. Nous demandons également une conférence sociale sur les salaires,
- Ainsi que l’abrogation pure et simple de la réforme de l’assurance chômage, en suspens actuellement.
- Le redéploiement des Services Publics, et le financement immédiat d’une partie d’entre eux.
À l’heure où les basses œuvres politiciennes tentent de nous voler le verdict des urnes, il est de notre responsabilité de rester mobilisés cet été. C’est aujourd’hui dans les entreprises et dans la rue que nous pourrons influer.
C’est pourquoi nous devons être nombreux en grève et en manifestation le 18 juillet partout en France selon les modalités proposées par nos Unions Départementales. La CGT a soutenu le programme du Nouveau Front Populaire parce qu’il portait une partie de nos revendications. Restons mobilisés pour qu’elles se concrétisent. Faisons en sorte qu’elles soient satisfaites. Nous en portons une part de responsabilité.