A l’heure où la crise sanitaire n’en finit pas de finir, le Gouvernement a décidé de mettre en place, le 1er juillet dernier, sa réforme de l’assurance chômage qui va plonger de nombreux travailleur.euse.s sans emploi vers la précarisation et la paupérisation.
Après s’être attaqué aux chômeur.euse.s, il a décidé de relancer la réforme des régimes de retraite dont le seul but est de placer les retraité.e.s dans un carcan budgétaire fixé en fonction du PIB national (Produit Intérieur Brut). Si une telle réforme aboutissait, les retraité.e.s verraient leur pension fluctuer en fonction des aléas financiers. Une crise, comme celle que nous connaissons actuellement, induirait automatiquement une réduction des pensions versées.
Que dire de la gestion actuelle de la crise sanitaire, avec la mise en place d’un « pass sanitaire » qui n’a d’autres vocations que culpabiliser celles et ceux qui ne sont pas vacciné.e.s., alors que dans le même temps le Gouvernement continue de fermer des lits d’hôpitaux à tour de bras.
C’est sûrement cela le « en même temps » prôné par Macron !
Ce dernier a d’ailleurs revêtu son costume de campagne, bien déterminé à garder le pouvoir. Il monopolise l’attention des médias, distille les promesses bien heureuses aux victimes de ses choix politiques tout en laissant le soin au Gouvernement et au patronat de continuer à nous faire les poches.
Il y a donc urgence à faire entendre la voix des salarié.e.s pour agir et infléchir la politique actuelle.
Ensemble imposons :
- Une politique de retour au plein-emploi, avec notamment la mise en place des 32h sans perte de salaire.
- Un renforcement de notre système de retraite par répartition à prestations définies avec un âge de départ à 60 ans.
- Une augmentation générale des salaires et des minima sociaux, avec un Smic à 2.000 €.
- Le développement de notre protection sociale avec l’arrêt des exonérations patronales.
- Une véritable égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.