Tandis que les salaires du secteur de l’informatique restent relativement élevés en raison des besoins en compétences que les entreprises n’arrivent pas à combler, chez Veolia, on joue la carte de la modération salariale… pour rémunérer les actionnaires. Avec une augmentation du dividende de 4,3 % pour l’année 2015, ils seront récompensés d’une revalorisation de ce dividende de 10 % à l’horizon 2018.
Récompensé de quoi ? D’une mise initiale ! Comme au Poker, les actionnaires raflent la mise. Pendant ce temps, notre travail, la source des progrès économiques de l’entreprise, est déconsidéré, réduit à un simple engagement contractuel. Les efforts soutenus des salariés ces dernières années, en particulier ceux nécessaires pour réussir la réorganisation orchestrée par Benito Diz, ne comptent pas. A VWIS, la direction annonce 0,5 % d’augmentation dont il reste à définir si les miettes doivent être partagées entre tous les salariés ou s’il faut privilégier «_les meilleurs_», sachant qu’elle mettra de toute façon le paquet pour les salariés qui ont accepté d’évoluer vers de nouvelles fonctions. Suivez mon regard…
A travers de nombreuses publications dans la presse spécialisée et l’internet, la direction des systèmes d’information de Veolia Eau communique largement sur les succès du Cloud, représentant une division par 10 des coûts de production (bénéfice net : 1,3 million d’euros). Les salariés du groupe Veolia ont dû payer un lourd tribu du fait d’une stratégie économique inexistante, nos dirigeants se reposant sur une manne de contrats, désormais tarie. La direction dit avoir des obligations vis-à-vis des actionnaires…