La négociation salariale de VWIS débutera Jeudi 21 décembre 2017.
Fière de ses équipes, la direction cherche le moyen de récompenser le travail accompli.
La CGT se porte volontaire pour l’éclairer en lui proposant 6 pistes de réflexion.
- Piste 1 – Rattraper la perte salariale 2017. Le taux d’inflation 2017 est d’environ 1,3%. Il est supérieur à l’augmentation 2017 qui n’aura été que de 0,5% pour tous (+ primes au mérite). Nous évaluons la baisse des salaires 2017 à environ – 0,8 %.
- Piste 2 – Tenir compte de l’inflation 2018. Elle s’élèvera à 1,4 % (La Tribune). C’est donc 1,4% + 0,8% qu’il faudrait au minimum pour seulement stabiliser notre salaire d’aujourd’hui. Soit – 2,2 %
- Piste 3 – Ce que prévoient les SSII pour 2018. La prévision est de 1 à 3% en moyenne pour 2017 (Le Monde, …). Retenons la valeur médiane, + 2%. Ce qui nous amène à + 4,2%
- Piste 4 – Grace aux subtilités comptables, nous ne toucherons aucune participation en 2018. Prévisions erronées, jeu d’écritures destinées à noircir le tableau, … le bénéfice 2017 est passé au rouge et annule le versement d’une participation en 2018.
- Piste 5 – Comme à l’accoutumé, Les dividendes de VWIS versés aux actionnaires seront abondants. Vous l’ignoriez peut être mais VWIS dispose de 1,92 Millions actions. En 2015, les actionnaires ont reçu 1,43 M€ (ce qui correspondait tout de même à environ + 13% de nos salaires). En 2016, ils ont reçu environ 230 K€ (ce qui correspondait à + 2% de nos salaires, la masse salariale de VWIS = environ 11 M€). Les dividendes 2017 seront connus dans quelques jours. De plus, au niveau du groupe :
Le résultat net courant 2017 de Véolia : + 4,3 % (à change constant, Véolia.com)
Augmentation du dividende de l’action Veolia versé en 2018 ? + 9,6% ! (capital.fr,
boursier.com, passage de 0,73 à 0,80 puis à 0,85 par action)
- Piste 6 – « last but not least », l’effort des salariés. Nous devrions déjà être heureux de ne pas « subir les plans sociaux comme la maison mère » nous répète notre directeur de la transformation. Certes, mais espère-t-il vraiment nous motiver avec de tels arguments ?