Appel syndical commun
les prix flambent, augmentations générales !
Inflation galopante nettement supérieure aux augmentations salariales, hausse de 60% des dividendes entre 2020/2021, très bons résultats de l’entreprise, il est urgent de se faire entendre par la Direction immédiatement. Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, Solidaires informatique, SPECIS-UNSA proposent aux salarié·e·s une action de débrayage de maximum 1 heure le 21 Juin de 11h30 à 12h30 avec rassemblement en présentiel notamment sur les sites de : Paris Latitude, Nantes Reggiani, Toulouse Colomiers 1, Orléans, Aix en Provence, Valbonne (Antipolis).
Si vous faites grève que vous soyez sur site ou en télétravail.
C’est anonyme, cela nous permettra d’évaluer l’ampleur du mouvement et peser sur la Direction.
Pour se mettre en grève en toute légalité il vous suffira juste d’envoyer un mail à votre manager en
l’informant que vous répondez à l’appel à la grève du 21 Juin initié par plusieurs syndicats. La durée
d’absence devra figurer dans le CRA à postériori en commentaire. La grève est un droit constitutionnel !
Le socle de revendications minimales que nous défendons est le suivant :
- Des augmentations générales de 160€ Brut par mois (pour les salaires mensuels inférieur à 5 000€ Brut)
- Des budgets spécifiques pour permettre la suppression immédiate des écarts de salaires femmes-hommes
- Des budgets spécifiques pour permettre la suppression immédiate des écarts de salaires par rapport à l’expérience
- Une indemnité forfaitaire de 45€ par mois de télétravail en compensation des frais occasionnés
- La mise en place d’un accord de participation pour redistribuer 10% des bénéfices aux salarié·e·s répartis à parts égales.
Communiqué de presse manifestation Coordination CGT Quai Roosevelt
Les syndicats CGT des entreprises du Quai Roosevelt d’Issy-Les-Moulineaux – dont la CGT SopraSteria fait partie – ont décidé de s’unir pour défendre les salarié·e·s qui n’arrivent plus à vivre décemment, dignement et sainement de leur travail.
Tous les moyens sont bons pour ne pas augmenter les salaires alors que nos entreprises, elles, se gavent avec l’argent qu’elles ont amassé durant ces périodes inédites de pandémie et maintenant de guerre en Europe !
Les millions engrangés sont distribués aux actionnaires, quand les travailleuses et travailleurs se partagent les miettes de miettes, et que les inégalités femme-homme perdurent !
La seule richesse de nos entreprises c’est la force de travail de son personnel, celui qu’il effectue chaque jour ou chaque nuit sans relâche, avec abnégation, tout ça pour ne recevoir comme “récompense” que l’aumône de leur patron. Les actionnaires demandent chaque jour plus d’efforts à leurs employé·e·s, déjà surmené·e·s, souvent sans aucune augmentation à la clef.
Avec une hausse des prix de plus de 5% c’est la double peine.
Mais quel mépris ! Où est donc passé le fameux « dialogue social » dont se vantent tellement toutes ces entreprises ? Les discussions n’ont de négociation que le nom.
Pour combattre contre ces injustices, la Coordination CGT du Quai Roosevelt donne rendez-vous à toutes et tous les salarié·e·s de toutes les entreprises le jeudi 23 juin 2022 pour revendiquer leur dû !
Nos revendications restent pleines et entières, elles sont justes et doivent être prises en compte :
- Les salaires minimum à 2000€ brut et augmentation générale de 2500€ par an pour tous
- Les retraites à 60 ans, à taux plein sans condition de durée
- L’amélioration des conditions de travail : respect du temps de travail, semaine de 32 heures, protection contre toute forme de harcèlement.
- La suppression du barème Macron pour les licenciements
MUTUELLE VIVINTER
LES MÉCONTENTEMENTS S’ACCUMULENT
Depuis le 1er janvier 2022 les salarié·e·s du groupe sont en contrat avec le nouvel organisme de santé et de prévoyance VIVINTER pour leurs remboursements de santé et les mécontentements ne cessent de
s’accumuler !!!
Dès le mois de janvier les erreurs informatiques inhérentes au changement de gestionnaire ont provoqué d’importants dysfonctionnements :
- Les salarié·e·s ont été confronté·e·s entre autres à des cartes mutuelles incorrectes qui ne prenaient pas en compte l’ensemble de ses ayant‑droits.
- De nombreuses et nombreux salariés ont dû vérifier le transfert de leurs frais entre la sécurité sociale et la mutuelle car la télétransmission n’était pas activée.
- Sans compter la confusion pour les salarié·e·s en début d’année entre les frais de santé à fin décembre dont les remboursements étaient à la charge de l’ancienne mutuelle et les frais de santé début janvier non pris en compte par la nouvelle mutuelle VIVINTER.
Mais à ces difficultés rencontrées au démarrage qui pouvaient être imputables au changement de
mutuelle ; de nombreux et nombreuses salariées ont fait part depuis de blocage pour obtenir certains
remboursements.
Alors que le gestionnaire précédant demandait un justificatif de facture uniquement dans les cas où les frais de santé n’étaient pas pris en charge par la sécurité sociale ; avec VIVINTER de nombreux frais comme les actes de kinésithérapeutes par exemple ne sont remboursés pour la part de la mutuelle qu’à partir du moment où la ou le salarié a téléchargé la facture papier sur le site !!!
Pire, si vous allez dans une pharmacie sans avoir avec vous la carte mutuelle – qui soit dit en passant n’est plus envoyée aux salarié-e-s par courrier postal, charge au salarié-e de l’imprimer !! – vous devez avancer les frais.
Mais le remboursement de ces frais n’est pas automatique ?!
VIVINTER BLOQUE LE REMBOURSEMENT – vous devez vous rendre sur votre compte et cliquer sur
la ligne de remboursement où vous découvrez le message suivant :
AVEZ-VOUS RÉGLÉ LES SOINS ? Si ce n’est pas le ou la salariée qui règle les soins qui cela peut-il bien être ?!
Certainement pas VIVINTER en tout cas !!!
Donc en définitive, le ou la salariée est dans l’obligation d’obtenir une facture papier de la pharmacie et de la télécharger sur le site web afin de débloquer le remboursement – MERCI LA DEMATERIALISATION CHEZ VIVINTER !!!
LA CGT a remonté ces différents points à la direction. Celle-ci nous a confirmé que les garanties des salarié·e·s sont identiques avec Vivinter et n’ont pas été modifiées par le changement de mutuelle.
La direction convient néanmoins que Vivinter a une interprétation très stricte du contrat et va demander
une plus grande souplesse ! A suivre donc.
Si vous avez rencontré des soucis avec Vivinter remontez-nous les cas