Chers collègues,
La Direction a décidé, lors de la dernière réunion CE, de couper le lien qui nous unit à vous à partir de juillet et de supprimer les primes d’ancienneté de 1 et 2 ans !
Concrètement, celle-ci nous laisse jusqu’au 1er juillet 2014 pour que le CE embauche des salariés non élus en lieu et place de VOS élus.
Nous dénonçons cet état de fait qui nous contraint à :
Moins de proximité et d’échanges entre nous afin de savoir ce qui vous plaît et ce qui vous plaît moins et comment améliorer le site avec des offres toujours plus proches de vous.
Des réponses plus longues à obtenir car les élus ne seront plus disponibles aussi facilement pour vous. Ils seront sur site avec vous, et comme vous, n’auront pas le droit d’utiliser leurs téléphones à l’accueil sous peine de sanction.
Des élus qui passeront moins de temps sur vos dossiers pour vous défendre car leurs heures de délégation serviront à traiter les commandes que les gestionnaires nouvellement embauchés n’auront pu traiter.
En outre, la direction veut instaurer une discrimination entre salariés embauchés avant juillet 2014 et ceux embauchés à partir de juillet en supprimant les primes d’ancienneté d’1 et 2 ans.
Ceci s’ajoute déjà à la baisse de notre participation de façon artificielle (cf. compte rendu de la commission économique afin de savoir comment c’est fait), à la suppression du remboursement des frais de bouche pour le personnel de structure qui doit se déplacer en région au mépris des règles URSSAF et à la stagnation de nos titres restaurant depuis plus de 7 ans. Il en va de même pour la difficulté chronique d’obtenir des augmentations qui pourtant ne sont pas exceptionnelles dans les NAO (de 2% à 5%).
Comme d’habitude, la direction invoque la crise actuelle pour justifier leurs actions. Mais la crise, il n’en subisse que peu les effets.
Si le chiffre d’affaires de la branche (des sociétés rattachées à notre convention collective) a chuté de 1,47%, l’effectif, lui, a reculé de 5,24%, soit une augmentation automatique de la productivité de 3,77%.
En ce qui concerne notre société, notre PDG continue à percevoir 2,5 millions d’euros de bénéfices minimum chaque année et augmente de façon la contrepartie financière de conseils donnée par 3 personnes qui elles seules représentent une masse salariale (salaires) de 450 000€. Cette contrepartie est passée de 1,5 à 2 millions d’euros. Cela signifie que le fruit de notre travail remonte intégralement à notre direction et il ne nous reste presque rien pour nous.
Il y en a plus qu’assez de voir les patrons s’accaparer les gains de productivité au détriment de l’emploi, des conditions de travail et des rémunérations !
Nous, à la CGT, trouvons que c’est purement injuste et nous battons pour que cette injustice cesse.