Le 19 Juin dernier les représentants de la CGT étaient reçu par le gouvernement pour une concertation sur les modifications du Code du Travail.
Moyens et objectifs diffèrent: pour la présidence il s’agit de normaliser et élargir les applications de la “flexi-sécurité“, pour la CGT il est avant tout question du respect des travailleuses et travailleurs.
Deux visions s’opposent résolument au sujet du Code du Travail.
Hausse des champs d’action, des responsabilités, redécoupages des horaires de travail, autant de “solutions” proposées par le gouvernement pour maintenir la compétitivité des entreprises. Les idées pourraient être acceptables si elles prenaient en compte les réalités quotidiennes des salarié/e/s.
Loin de considérer l’Humain, le gouvernement, au-travers des propositions qu’il a laissé entrevoir, fait se diriger le travail salarié vers une subordination quasi-complète de l’employé/e à l’entreprise. Avec ces nouvelles modifications au Code du Travail, la dépendance économique du/de la salarié/e à l’employeur/se serait à l’image de la flexibilité exigée: accrue.
A l’inverse, les recours des salarié/e/s seraient moins nombreux et soumis à plus de conditions pour espérer aboutir: à l’image des actuelles indemnités prud’hommales.
“Il s’agit clairement d’une réforme hautement symbolique faite pour les entreprises, dans le but de rassurer les patrons“, sic Pascal Delignières, avocat au sein du Cabinet Fidal (source L’express).
Si vous aussi, travailleuses et travailleurs, ne souhaitez pas que l’on vous prenne comme excuse pour établir une loi servant le patronat, répondez favorablement à l’appel à la grève lancé par la CGT pour le 12 Septembre prochain.
Ensemble faisons comprendre au gouvernement que nous ne sommes pas dupes.
Agissons pour que la “flexi-sécurité obligatoire” ne nous soit pas imposée.
Unissons-nous pour sauvegarder et réellement améliorer nos conditions de travail.
Le 12 Septembre prochain unissons-nous et, par la grève faisons entendre nos voix :