NAO OBS SA 2025 : Le couperet est tombé
Suite au refus de toutes les organisations syndicales (OS) conçues par les NAO 2025 pour OBS SA, la direction impose unilatéralement ses propositions inacceptables. Le chantage à la signature n’a pas fonctionné cette fois-ci . Nous dénonçons cette situation où les richesses créées par les salariés ne sont pas redistribuées équitablement.
Les retraits sociaux s’accumulent (intérêt inintéressant, NAO rachitique, augmentation de la santé complémentaire), et en même temps, la direction qui récompense les dirigeants.
Nous revendiquons des augmentations pour compenser l’inflation actuelle et des années précédentes, mais l’enveloppe de 1,5% pour les NAO 2025 est très insuffisante. Les managers se retrouvent dans une situation difficile et la promesse de réduire les inégalités salariales entre femmes et hommes est dérisoire avec seulement 0,1%.
Les redevances remontées au groupe sont de 29 M€, près de six fois supérieures à l’enveloppe d’augmentation .
La CGT OBS ne soutiendra pas un système où les salariés doivent se battre pour leur augmentation individuelle au détriment du collectif. Nous vous invitons à exprimer votre mécontentement face à la politique sociale qui isole pour mieux vous contrôler.
NAO OCD SAS 2025 : projet mis à la signature
La dernière réunion de « négociation » se tient le 15 avril 2025.
Les propositions de la direction :
- Enveloppe augmentation individuelle : 3,2%
- Enveloppe « égalité pro » : 0,05%
- Budget de primes exceptionnelles : 50 000€
- Forfait « mobilité durable » : 400€ par an et par employé des frais de transports « Alternatifs » et transport en commun
- Prise en charge des remboursements de Transport à hauteur de 100% si signature de l’accord par les OS .
Comme chez OBS SA il y a un chantage à la signature, ici sur le remboursement « transport en commun » qui ne concernera pas tout le monde.
L’enveloppe est deux fois plus importante que chez OBS SA mais la direction a refusé d’en verser une bonne partie en augmentation collective alors que le collectif est continuellement mis en avant pour l’atteinte des objectifs…
Intéressement UES : ça a envoyé déjà le brûlé
À la suite d’un intéressement 2025 décevant, la CGT OBS souligne que les critères de déclenchement ne sont pas appropriés. En effet, les salariés d’OBS SA n’ont reçu que 195€ bruts, en moyenne, ce qui est ridiculement faible. Mais structurement OBS SA n’a pas vocation à être rentable (ce sont les dires de notre DG) donc cela risque de se reproduire. En effet, OBS SA est constituée de directions qui n’ont pas les mêmes façons de fonctionner, les mêmes besoins en investissement, ni les mêmes horizons de rentabilité. Sans parler que nous n’avons pas la taille critique sur la partie cloud.
Pendant ce temps, nos dirigeants UES perçoivent leurs LTIP pour les « bons résultats » du groupe, alors que sur le terrain, le discours est que tout va mal chez OBS SA.
Lors de la seconde réunion sur l’avenant de l’intérêt, la direction, soutenue par d’autres OS, a maintenu que les déclencheurs actuels sont pertinents. La CGT OBS conteste cette position, notamment un des déclencheurs basés sur l’Ebitdaal, un indicateur facilement manipulable par la direction…
Nous proposons le CA Services UES OBS, la marge brute UES OBS et le CA Service lié à la vente de produits recyclés.
Si l’intéressement devient un outil pour influencer les élections des représentants du personnel, attendez-vous à ce que la direction trouve des moyens comptables pour proposer un intéressement « attractif » en 2026, comme en 2021.
Nous dénonçons cette stratégie qui ne profite qu’à quelques-uns, tout en continu à appauvrir les salariés.
La CGT OBS se bat pour un intéressement à la hauteur de l’engagement des salariés.
Flex-Office : une organisation injuste
L’instauration du flex-office ou « espace dynamique » met en lumière une inégalité criante : les salariés qui ne souhaitent pas ou qui n’ont pas d’avenant télétravail sont désavantagés. Conçue pour une rotation des espaces de travail, cette organisation ne tient pas compte des contraintes de ceux qui doivent ou souhaitent être présents quotidiennement.
Un quotidien difficile pour les salariés sur site
Les salariés qui viennent sur site rencontrent plusieurs difficultés :
- Manque de postes disponibles : Trouver un lieu devient une source de stress et d’inconfort
- Absence de repères : L’impossibilité d’avoir un espace attitré nuit à l’efficacité et au bien-être
- Isolement professionnel : Avec des collègues en télétravail, les échanges se raréfient et la collaboration s’affaiblit.
Un télétravail rigide et inéquitable
Lorsque le taux de flex-office est faible, le télétravail devient une obligation, contrairement à ce que prévoit le cadre légal , et les salariés en télétravail doivent souvent respecter des jours fixes ou des quotas stricts. Cette rigidité les empêche d’adapter leur emploi du temps à leurs contraintes personnelles, accentuant les déséquilibres entre ceux bénéficiant d’une véritable flexibilité et ceux subissant une organisation figée.
Pour un flex-office moins stressant il devrait :
1. L’attribution d’un poste fixe aux salariés sans télétravail pour garantir des conditions de travail dignes ;
2. Un plus grand taux de flex sur les sites en tension.
Le flex-office ne doit pas être synonyme d’injustice et de dégradation de la santé des salariés !
Problème avec le flex ? Partagez-nous vos témoignages et mobilisons-nous pour de bonnes conditions de travail.
Grenoble Mutualité : des demandes en attente
En début de mois, nous avons pris connaissance de la direction concernant la situation des salariés rattachés au site Mutualité à Grenoble.
Ce site accueille environ 40 salariés, mais ne propose que 15 postes de travail en open space, soit un taux de flex office de 0,37 ! Ce ratio est nettement inférieur à celui imposé par Orange aux salariés d’OBS SA, qui est de 0,6 minimum.
Nous avons demandé à la direction d’aligner les conditions de travail de ces collègues sur celles en vigueur ailleurs dans l’entreprise . Lors du CSEE du 15 avril 2025, la direction a confirmé qu’une réflexion était en cours.
Nous avons également interpellé la direction sur un autre sujet : les deux boissons chaudes gratuites par jour , comme cela se pratique sur les autres sites OBS SA. La réponse reçue précise que cette politique ne s’applique actuellement qu’aux sites gérés directement par OBS SA, ce qui n’est pas le cas de Grenoble Mutualité (rattaché à Orange). Ce qui est inexact puisque sur un site comme Orange Sophia, géré par Orange, les machines permettent les deux boissons gratuites pour les salariés OBS SA. La direction a indiqué qu’une deuxième phase de déploiement est en cours pour les sites non gérés par Orange. La direction nous informe que le site de Grenoble Mutualité est prévu parmi les prochains concernés, sous réserve d’études techniques et économiques en cours.
Nous restons attentifs et vous tiendrons informés quant aux actions de la direction pour faire cesser cette différence de traitement entre salariés selon leur site de rattachement.
Enovacom – Vitry-le-François : des conditions de travail alarmantes, des réponses insatisfaisantes
Lors de notre visite du site Enovacom à Vitry-le-François, le 19 mars 2025, nous avons constaté des conditions de travail particulièrement préoccupantes, voire totalement incompatibles avec les exigences de sécurité et d’hygiène en vigueur chez Orange. Enovacom hérite de la situation laissée par Nehs Digital.
Interpellée sur ces constats, la direction avance aujourd’hui que le manque de locaux tertiaires disponibles dans la région ralentirait fortement toute perspective de déménagement. Elle ajoute que la proposition de relocalisation faite par la communauté de communes aurait été rejetée par le conseil municipal.
Concernant les vieilles moquettes sur les murs, la réalisation d’un nettoyage approfondi des espaces a été demandée au bailleur.
Nous le réaffirmons avec force : la pénurie de bâtiments disponibles ou des blocages administratifs locaux ne peuvent justifier que cette situation perdure. L’employeur a l’obligation de garantir un cadre de travail sain, sûr et digne.
- Des locaux vétustes, bruyants et insalubres ne peuvent être une fatalité ;
- L’entretien régulier et la rénovation des espaces de travail sont des obligations, non des options
- Les décisions de gestion immobilière passées ou présentes ne doivent jamais nuire à la santé des salariés·es.
Nous serons très attentifs aux actions qui seront mises en œuvre par la direction, qu’il s’agisse d’une rénovation sérieuse des locaux actuels ou d’un projet de relocalisation rapide.
Aucun salarié ne devrait avoir à choisir entre son poste et sa santé.
Pour informer, Pour décrypter, Pour vous défendre, la CGT OBS !
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