Travailler à temps partiel sans sacrifier sa retraite, c’est bientôt possible
Fruit d’un travail d’harmonisation sociale entamé lors des NAO, un projet d’accord concernant les salariés à temps partiel est entre nos mains. Si nous souhaitons encore en négocier quelques aspects, le principe général du projet d’accord est déjà connu. Il permet à un.e. salarié.e à temps partiel de maintenir les diverses cotisations d’assurance vieillesse, CNAV, AGIRC-ARRCO à 100%. En échange, l’entreprise cotisera également à 100% sur ses parts. Cette possibilité devrait être ouverte à l’ensemble des salariés exerçant un temps partiel supérieur à 50% et possible sur une durée maximale de 10 ans consécutifs ou non. Si le projet d’accord reprend la structure de celui signé avec l’UES Sopra Steria, nous ne pouvons que déplorer que le projet perde un paragraphe rappelant que l’entreprise facilitera les passages à temps partiel dans la mesure du possible ainsi que le principe d’une réunion sur l’adaptation de la charge de travail, pourtant nécessaire. Le principe d’un suivi du dispositif avec les organisations syndicales a également disparu. A ce stade, nous n’avons pas non-plus de détails sur les conditions de mise à oeuvre, de suivi et d’arrêt du dispositif. Il est plus que dommage que des dispositifs qui ne produisent pas de cout additionnel pour l’entreprise aient été expurgés de la version de travail.
| Souhaitons que les négociations permettent de faire avancer ces derniers sujets. |
Compte épargne temps, quelles règles chez Sopra Steria ?
Dans ces mêmes NAO, notre demande de mise en place d’un compte épargne temps à également reçu un accueil positif, puisque le mécanisme est en vigueur chez SBS. Si pour l’instant, aucun projet d’accord n’a été formalisé, il est intéressant de se pencher sur ce qui a été négocié par ailleurs. L’accord sur le compte épargne temps permet d’épargner jusqu’à 5 jours par an pour un maximum de 15 jours sur le compte. Seuls les jours de la 5e semaine de congés, les jours d’ancienneté et la demi-journée supplémentaire seraient cumulables sur le compte. Ces jours seraient soit utilisables pour reporter un congé soit -en partie- pour être monétisés. Le compte épargne temps étant un mécanisme optionnel, la CGT Axway a insisté pour que l’épargne de jours reste à l’initiative des salariés et qu’ils ne soient pas contraints à renoncer à un repos. La CGT Axway a également demandé que soient ajoutées deux possibilités de déblocage du compte épargne temps : le transfert des jours monétisables vers le plan d’épargne en entreprise (PEE) tel que prévu dans l’article L3332-10 du code du travail. le don de jours de congés tel que prévu par l’article L1225-65-1 du code du travail. La CFDT et la CGT d’Axway ont également demandé de porter de 0,5 à 1 jour, le congé au titre des jours fériés non compensés. Cette mesure a été acquise par nos camarade Soprasiens depuis 2022.
Egalité professionnelle et QVCT, les propositions de la CGT Axway
C’est le sujet qui a le moins avancé lors de ces dernières réunions, il reste pourtant crucial. La CFDT et CGT d’Axway ont fait plusieurs propositions concrètes pour faire avancer l’accord existant : la reconduction de l’enveloppe de correction des inégalités. la mise en oeuvre effective des actions de formation pour prévenir les agressions sexistes et sexuelles pourtant obligatoires. Ces formations doivent avoir lieu en langue française pour les salariés de droit Français. la reconnaissance des engagements associatifs en faveur d’associations partenaires comme « Elle bougent »
La tribune du groupe Ensemble au CSE :
III. Information relative à un projet de travail le dimanche
La direction indique qu’il n’y a aucune intervention pour le travail du dimanche.
Un élu du groupe Ensemble au CSE fait état d’une intervention le dimanche 23 mars et s’étonne que la direction manque régulièrement de remonter les interventions du dimanche.
VI. Consultation relative à l’organisation de 74SOFTWARE
Retrouvez en annexe, l’avis rendu par le CSE.
V. Présentation des résultats de l’Axway Voice Survey en France
La direction projette en séance les résultats de l’AVS 2025 pour la France.
Le score d’engagement est à 71% positif /21% neutre /8% négatif.
Le score est aligné avec la note globale. L’enjeu pour la direction est de faire évoluer les avis neutres vers des favorables. Sur la durée le score d’engagement a progressé.
Les autres indicateurs agrégés sont :
- “My role“ : 83% positif
- “My manager” : 80% positif
- “Our People & Teams” : 73% positif
- “Continuous improvement“ : 70% positif
- “Learning and development” : 69% positif
- “Our Leaders” : 60% positif
- “Company confidence” : 60%
Un élu Ensemble au CSE ! déduit de ces indicateurs que les salariés se sentent globalement bien, qu’ils bossent mais qu’il existe un manque de confiance dans les « leaders », dans l’entreprise et un manque de reconnaissance. Il demande ce que la direction en déduit.
Un membre du CSE a l’impression que la direction ne sait pas quoi faire de l’enquête et met en avant score engagement.
La direction répond qu’elle ne peut pas faire de conclusions sur les indicateurs. Elle rappelle qu’ils sont équivalents à ceux de la période Covid ce qui est assez exceptionnel.
Un élu Ensemble au CSE ! a constaté lors des réunions d’équipes que les salariés n’ont pas forcément la même compréhension de ce qu’il fallait répondre à certaines questions ouvertes.
La direction feint de s’offusquer de ce propos.
Questionnée sur le bilan sur des actions la direction indique que les managers peuvent prendre des actions sur culture AMP.
Des ateliers sont organisés par Carrie So avec les managers pour partager les expériences.
VI. Présentation de l’Index Egalité 2024
La direction fait la présentation de l’index tel que présenté sur Jive.
Les indicateurs en progrès sont ceux concernant les écarts de rémunération et le nombre de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations.
La direction rappelle que les hautes rémunérations sont principalement le fait des commerciaux dont les objectifs de vente ne sont pas plafonnés. Ce métier ne comprend que 15% de femmes chez Axway.
Un élu Ensemble au CSE ! demande si la direction se prépare à l’application de la directive européenne sur la transparence salariale. La direction indique qu’il est encore tôt pour s’y intéresser. Elle indique que Yves Herman se renseigne sur le sujet.
VII. Présentation des résultats du cycle annuel de révision salariale – ACRS
La direction fait la présentation du cycle de révision salariale tel que présenté sur Jive.
Les pourcentages indiqués ne concernent que les éléments de salaire fixe.
Un élu Ensemble au CSE ! rappelle à la direction qu’elle doit fournir au CSE les indicateurs permettant de calculer les différents scores.
A la question d’un élu Ensemble au CSE ! qui veut savoir si la même information est fournie dans d’autres pays, la direction répond par la négative.
VIII. Présentation des comptes de la Mutuelle/Frais de Santé pour l’année 2024
Retrouvez en annexe, la présentation des comptes de santé 2024.
Les résultats du compte 2024 ne sont pas encore définitifs. Ils sont quasiment à l’équilibre concernant les salariés et les enfants mais dégradé concernant les conjoints.
Plusieurs membres du CSE font états de frais que leurs sont comptés comme de l’hospitalisation alors que cela ne semble pas être le cas. Des échanges ont également eu lieu autour de remboursements d’une chambre particulière qui est facturée au maximum de la prise en charge.
IX. Suivi du compte-rendu de l’activité des commissions du CSE – CSSCT
La secrétaire de la commission fait un résumé des sujets abordés par la CSSCT depuis le début du mandat.
Il peut s’agit d’équipements installés dans la tour (four à micro-ondes, douchette dans les toilettes, …) ou d’outils comme Deskare. Elle regrette que certaines demandes n’aient pas abouti comme la pose d’un frigo plus grand ou d’un escabeau pour les armoires.
Les projets de la commission sont la mise à jour du DUERP et de documents Jive, la prise en compte des résultats d’une inspection faite par des membres du CSE ou d’organiser des ateliers d’ergonomie