Grève du 15 octobre : plus d’une centaine de grévistes du siège
Suite aux annonces du RTO de 3 jours sans consultation des délégués du personnel et après des centaines de messages de salariés très remontés, la grève a réuni pour la première fois siège et studios. La grève a été soutenue par le grand public et des salariés de tous les secteurs d’activité. Au siège, on a pu dénombrer plus d’une centaine de grévistes et près de 1000 en France.
Négociations télétravail en cours : aucune garantie sur l’emploi
Notre position dans ces négociations : dans un contexte de plan d’économies qui se fait très majoritairement sur la masse salariale, on ne saurait utiliser cette négociation afin de provoquer des départs et moduler l’emploi au sein d’Ubisoft.
D’autant plus que les salariés se sont adaptés à l’organisation internationale voulue par Ubisoft, sans parler des restrictions sanitaires et le pari de l’entreprise de miser sur une politique de télétravail très
souple.
En conséquence, nous insistons sur la nécessité de :
- Préserver le mode de télétravail pour les salariés en full-remote, qui bénéficient de toute façon d’un avenant à leur contrat de travail garantissant déjà cela.
- Maintenir les conditions pour les salariés ayant un statut de plus de 60% de télétravail, qui ont déjà adapté leur mode de vie en conséquence.
Nous ne pouvons que constater que la direction n’offre pour le moment aucune garantie sur l’emploi.
Les garanties de négociations loyales sont quant à elles aussi compromises, notamment pour prendre en compte toutes les situations intermédiaires. En effet, nous n’avons eu que trois réunions et le calendrier de négociation imposé par la direction, censé se terminer début janvier, est bien trop court pour permettre une discussion sincère.
Face à la direction, regroupons-nous
En plus du télétravail, viennent de s’ouvrir les NAO – Négociations Annuelles Obligatoires – sur les salaires et sur l’égalité professionnelle. Alors que l’inflation réelle était bien supérieure à 6% en 2022 et 2023, les augmentations ont été très faibles, très loin de maintenir le niveau de vie des salariés Ubisoft.
C’est le moment de nous partager vos besoins, vos envies et de nous organiser pour peser ensemble face à la direction.
Pas de magie de Noël chez Ubisoft ?
Faites-vous plaisir : syndiquez-vous !