Les propositions des dirigeants d’Econocom ne sont pas à la hauteur des exigences dont les salarié-e-s ont fait part à la CGT Econocom
Au début de l’été la CGT vous a rappelé et détaillé les excellents résultats financiers du groupe Econocom pour l’année 2021, ces résultats qui sont le fruit du travail de chacune et chacun des salariés mais qui malheureusement n’ont bénéficié qu’aux actionnaires.
Depuis lors, la conjoncture économique ne cesse de se détériorer, l’inflation est galopante (près de 6%) mais aucune proposition sérieuse n’est faite par notre direction.
De surcroît, la direction ne respecte pas les salaires minimaux de la grille SYNTEC en vigueur depuis le 1er août 2022 !
Vérifiez à l’aide des grilles ci-dessous (Article 1 et Article 2) si comme les salariés qui ont alerté la CGT, vous n’êtes pas aussi dans le même cas :
Pour voir l’avenant sur le site Legifrance, cliquez ici.
et si tel est votre cas, exigez à minima la mise en conformité de votre rémunération et informez vos délégués et élus CGT
La CGT Econocom vous rappelle ses revendications :
- Une augmentation générale de 150€ brut mensuel (*)
- Un salaire minimum chez Econocom de 2.111€ brut mensuel
- La création d’une grille des salaires en conséquence ;
- 200€ supplémentaires pour les salarié-e-s non augmentés depuis 3 ans ou plus
(*) L’augmentation générale exprimée en Euros est plus juste qu’une augmentation massive exprimée en pourcentage car cette dernière favorise les personnes qui ont le moins besoin au détriment de ceux qui en ont le plus besoin de manière urgente.
Pourquoi la CGT n’a pas été intégrée à l’intersyndicale qui vous a appelé à débrayer le 5 septembre ?
La CGT n’a pas été conviée à l’intersyndicale (constituée de 4 organisations syndicales sur les 6 qui vous représentent) ni aux tractations menées entre cette dernière et la direction.
Ces tractations n’ont débouché sur rien de sérieux.
La CGT reste solidaire de la journée de débrayage qui vous a été proposée par l’intersyndicale mais déplore qu’un front syndical uni ne soit pas constitué pour négocier valablement face à la direction.
Cette dernière se délecte de cette division au sein de vos organisations syndicales ce qui la place en position de force.
Nous devons nous MOBILISER et nous montrer UNIS pour ne pas nous paupériser !
MOBILISEZ-VOUS
Jeudi 29 septembre
à l’occasion de la journée de grève
nationale de mobilisations
interprofessionnelles
Le droit de grève est un droit constitutionnel, reconnu à tout salarié-e dans l’entreprise. Nulle sanction ou discrimination ne peut être justifiée pour participation à une grève