Quand la Direction reste sourde …
Le 20 septembre 2019, la Direction de APAVE a annoncé aux 52 salarié-e-s du Laboratoire National de Chimie de Châteauneuf les Martigues que l’activité et les locaux allaient être vendus avec une échéance au 31 décembre 2019, au motif
qu’elle ne souhaite plus investir sur ce site.
Devant la menace d’actions en justice de la part des élu-e-s pour obtenir toutes les informations nécessaires, la Direction, a proposé des « mesures d’accompagnement » sous forme de primes, à condition d’abandonner ces actions.
Mercredi 30 octobre 2019, lors d’un entretien avec le DRH du Groupe APAVE, les salarié-e-s du Laboratoire National, par la voix de leurs Délégué-e-s du Personnel CGT, ont évalué et exprimé leurs préjudices à hauteur de 1,3 millions d’euros.
Dans une surdité totale, la proposition de la Direction était de 100 000 euros brut non négociables.
Le lendemain, demeurant sur son tracé, la Direction est encore restée sourde face à des salarié-e-s abasourdi-e-s et indigné-e-s, à une contre-proposition à hauteur de 700 000€. Ces 52 salariés valent-ils moins que l’ancien DG (JCP) ?
Suite à l’engagement d’une nouvelle proposition de la Direction au plus tard mardi 5 novembre 2019, le travail a repris au laboratoire.
Accompagné du DO LEM et du RRH local, le DRH du Groupe a rencontré les salarié-e-s cet après-midi là, sans proposition à la hausse mais avec des menaces.
Déjà bien éprouvé et fragilisé, le personnel a du subir les menaces suivantes :
- S’il y a un autre mouvement de grève …
- et que le repreneur « favori » retire sa proposition d’achat :
- aucune prime ne sera versée,
- la Direction étudiera de plus près les offres de gros laboratoires moins-disants socialement parlant …
Ça suffit !!!
Le manque de considération …
Les discours désobligeants …
Les pressions et le chantage …
Le manque de respect …
Le manque de reconnaissance …
Les salarié-e-s ont exprimé leur déception face à la position de la Direction qui fait le choix de ne pas les reconnaitre à leur juste valeur. Le personnel a su maintenir, grâce à sa motivation, un travail de qualité, réalisé malgré les difficultés rencontrées, notamment cette année, suite à la mise en place du nouvel outil de gestion des échantillons, sans accompagnement, ni formations adéquates.
Nous ne pouvons cautionner de telles méthodes qui donnent aussi peu d’importance aux salarié-e-s du Laboratoire National de Chimie.