Le 8 mars
Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous serons en grève au côté « des premières de corvées ». Les confinements ont mis en lumière la place des femmes dans le monde du travail. Indispensables au fonctionnement de la société, les femmes, et toujours plus les femmes migrantes, sont majoritaires dans les emplois du soin, de la santé, de l’éducation, du nettoyage, du commerce. Ces métiers indispensables à la société et sous-payés. Gratifiées d’une prime « covid », que beaucoup parmi elles, n’ont jamais perçue, les premières de corvées seront en grève pour exiger la revalorisation de leurs métiers et de leurs salaires.
15H40
Elles sont toujours payées en moyenne 25% de moins que les hommes. 15h40 c’est l’heure symbolique à partir de laquelle on considère que chaque jour les femmes travaillent gratuitement, sur la base d’une journée type 9h00/12h30 – 13h30/17h00. A cause du temps partiel, de l’absence ou de retard de déroulement
de carrière, de la dévalorisation des métiers à prédominance féminine (santé, social, éducation, tertiaire…), de l’individualisation des rémunérations , et d’une part de discrimination pure, inexpliquée rationnellement, c’est un quart de salaire qui chaque mois, disparait.
les premières de corvées seront en grève pour exiger l’égalité salariale.
Le saviez-vous ?
L’écart de salaire moyen entre femmes hommes est de 25 %.
33 % des femmes travaillent à temps partiel contre 6 % des hommes.
65 % des cadres sont de sexe masculin.
97 % des allocataires du congé parental sont des femmes.
Les femmes assument 80 % des tâches domestiques.
Entre 1986 et 2010, les hommes ont en moyenne accru leur participation aux tâches domestiques de 6 minutes par jour.
La retraite globale moyenne des femmes représente 72 % de celle des hommes
creuse. La part variable, basée sur les heures supplémentaires, les primes négociées individuellement, pénalisent les femmes.
#8mars15h40
De par le monde, les femmes se sont affranchies du silence pesant sur les violences sexistes et sexuelles. Aujourd’hui, des milliers de femmes les dénoncent. Parce qu’elles sont une sur trois à subir du harcèlement sexuel au travail, des milliers à subir des viols ou des agressions sexuelles, à risquer la mort par violences conjugales. Les premières de corvées seront dans la rue pour réclamer un milliard pour en finir avec les violences sexistes et sexuelles, obtenir l’application de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), non ratifiée par la France, qui engagent les états et les entreprises à faire cesser les violences et le harcèlement dans le monde du travail.
Les inégalités sociales et les violences font partie d’un même systèmes que nous dénonçons.