La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes soutient l’action du Syndicat des Travailleurs Arabes (Arab Workers Union) dans leur campagne juridique et médiatique pour organiser les travailleurs palestiniens des centres d’appels.
En effet, nombre de travailleurs/euses palestinien-e-s employé-e-s dans les entreprises israéliennes de centres d’appels ont subi pendant le mois d’août des sanctions et licenciements abusifs, en raison soit de leurs opinions politiques soit de leur positionnement syndical.
D’après le Syndicat des Travailleurs Arabes, au cours du mois d’août, trois entreprises israéliennes fournissant des services au public par le biais de centres d’appels ont licencié, sur le champ, 16 travailleurs palestiniens. Cette décision fait suite au refus de la direction de a été prise après que les salariés se soient vu refuser le droit de constituer des comités de travailleurs/euses dans les centres d’appels. et après que dDes travailleurs ont été sanctionnés car ils qui ont manifesté leur solidarité avec Mohamed Allaan, avocat palestinien détenu arbitrairement sans inculpation ni procès et qui mène une grève de la faim depuis plusieurs mois, ont été sanctionnés.
Ces entreprises, qui emploient des dizaines de travailleurs/euses palestinien-e-s, ont pris des sanctions contre trois travailleurs qui ont mené une action de solidarité avec le prisonnier palestinien. Ces mesures arbitraires ont entraîiné des réactions de colère chez les travailleurs/euses qui ont fait grève pendant cinq heures contre ces décisions.
Les travailleurs/euses, avec l’appui du Syndicat des Travailleurs Arabes de Nazareth (Arab Workers Union), ont engagé une procédure juridique et une campagne auprès des médias contre l’escalade des mesures de ces entreprises en violation du droit des travailleurs/euses palestinien-e-s à l’expression politique et de leur droit de s’organiser sur leurs lieux de travail. Cette campagne a commencé à porter ses fruits avec l’ouverture de négociations sur le paiement des heures de grève, la réintégration des travailleurs licenciés et sur le droit d’établir des comités de travailleurs/euses au sein de ces centres d’appels.
Pour autant, la lutte n’est pas finie. Le Syndicat des Travailleurs Arabes a besoin de notre aide pour continuer à défendre les droits des travailleurs/euses des centres d’appels à s’organiser, afin de permettre à chacun de travailler dans la dignité.
Notre Fédération, qui syndique en France les salariés des centres d’appels prestataires et qui a noué de nombreux contacts internationaux dans ce secteur, apporte son soutien fraternel à nos camarades palestiniens pour qui ne peut être à ces atteintes à la défense de la liberté d’expression, fondement de toute démocratie, et desaux libertés syndicales. Elle, a décidé de contribuer financièrement à cette campagne et appelle toutes ces structures syndicales qui le peuvent à faire de même. L’union fait la force.
Coordonnées bancaires de Bank Leumi le Israel B.M. |