Allongement de la durée de cotisations retraite, augmentation des cotisations retraite et de prévoyance, réduction des prestations sociales, pour les salarié-e-s.
Exonération totale ou partielle de cotisations sociales, aide financière, réduction des taxes, pour les employeurs.
Faire payer les pauvres pour donner aux riches, voici la politique qu’entend mener l’actuel Gouvernement pour résoudre la question des déficits de la protection sociale.
Ils oublient un peu vite que ce sont les salarié-e-s qui créent les profits que s’accaparent les patrons ; que le travail ne représente pas un coût mais une richesse qui doit être partagée par le plus grand nombre.
Pour atteindre cet objectif, nous devons dans chaque entreprise, chaque groupe, chaque branche professionnelle gagner l’ouverture immédiate de négociations sur les salaires, l’emploi, l’égalité professionnelle et l’amélioration des conditions de travail, en lien avec nos revendications pour une autre répartition des richesses.
Le prix de notre travail doit l’emporter sur le coût du capital.
Avec le train de « réformes » prévu par le Gouvernement, les salarié-e-s des centres d’appels sont soumis à une triple peine, car aujourd’hui ils subissent de plein fouet la politique d’austérité qui réduit leur pouvoir d’achat, une sous-évaluation de leur qualification qui leur font percevoir une rémunération proche du SMIC. Et demain en raison de la faiblesse de rémunération actuelle, ils/elles percevront une pension vieillesse des plus réduites. D’autant plus, que le salariat composant les centres d’appels est majoritairement composé de personnel féminin plus sujette aux temps partiels et aux ruptures de carrières liées aux maternités.
C’est dans ce contexte que nous appelons à amplifier notre mobilisation autour de la création d’une nouvelle grille de classification adaptée à nos métiers. Bien entendu, une telle reconnaissance des qualifications nécessaire, pour ce type d’emploi, passera obligatoirement par une revalorisation salariale.
Voilà pourquoi nous vous appelons à :
- Signer et faire signer la pétition proposée par la CGT demandant l’ouverture de négociations de branche sur les classifications,
- Et à faire du 15 octobre, une grande journée nationale de grève et de manifestations interprofessionnelle, pour porter TOUS ENSEMBLE nos revendications, et se donner les moyens de peser dans une nouvelle répartition des richesses créées.