Public et privé, jeunes et retraités, toutes et tous unis, toutes et tous concernés
Flexibilité, précarité, licenciements, augmentation du temps de travail, remise en cause des 35h et des conventions collectives, dates de congés reportées au dernier moment, heures supplémentaires moins payées, missions de l’inspection et de la médecine du travail affaiblies, indemnités prud’hommales abaissées… Voilà ce que le gouvernement et le MEDEF veulent nous imposer avec ce projet de loi.
C’est la fin du CDI et l’arrivée des contrats de chantiers : Plus de flexibilité, plus d’efforts, moins de vie après le travail et surtout prime de licenciement incluses dans les missions !
Voilà ce que nous promet cette loi. La direction de Capgemini n’attend que cela !!!
Les paradis fiscaux pour la France d’en haut, la régression sociale pour la France d’en bas : ça suffit !
Tout pour le patronat, Rien pour la jeunesse et le salariat :
- On ne réduit pas le chômage en faisant travailler plus longtemps ceux qui travaillent déjà.
- On ne créé pas d’emploi en facilitant les licenciements.
- On ne lutte pas contre la précarité en diminuant les protections et les droits.
- Les accords d’entreprise dérogatoires, c’est la fin du code du travail et des conventions collectives.
Tous mobilisés pour gagner le retrait :
Depuis plus d’un mois, des millions de personnes se sont informées et mobilisées, par des pétitions, des rassemblements, des grèves et des manifestations. Valls et El-Khomri ont peur.
La jeunesse et les salariés, avec le soutien des organisations syndicales, revendiquent le maintien et l’amélioration du code du travail.
Gattaz et le Medef ne feront pas leur loi ! Nous sommes majoritaires,
70% de la population ne veut pas de ce projet de loi.
Comme il y a 10 ans pour le CPE, menons la bataille jusqu’à la victoire.
L’assemblée nationale va discuter du projet de loi et des amendements.
Tant qu’ils ne céderont pas, nous ne lâcherons pas.