La réunion de négociation de la CPPNI s’est tenue le 3 mars 2023. Nous avons discuté du financement du paritarisme et de la grille des minima conventionnels. Nous n’aborderons que le dernier sujet.
Minima conventionnels… De qui se moque-t-on ?
Niveau | Coefficient | Valeur du point | Salaires minima au 01/01/2023 (en €) |
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4 | 207 | 8,1224 | 1 681,34 |
215 | 8,0392 | 1 728,43 | |
225 | 7,8312 | 1 762,02 | |
240 | 7,5504 | 1 812,10 | |
3 | 240 | 7,5504 | 1 812,10 |
250 | 7,5504 | 1 887,60 | |
265 | 7,5504 | 2 000,86 | |
270 | 7,5504 | 2 038,61 | |
285 | 7,5504 | 2 151,86 | |
300 | 7,5504 | 2 265,12 | |
350 | 7,5504 | 2 642,64 | |
2 | 385 | 7,5504 | 2 906,90 |
410 | 7,5504 | 3 095,66 | |
450 | 7,5504 | 3 397,68 | |
480 | 7,5504 | 3 624,19 | |
1 | 510 | 7,5504 | 3 850,70 |
560 | 7,5504 | 4 228,22 |
Un certain nombre d’organisations n’a pas hésité à signer un accord salaire qui place le 1er coefficient en-dessous du Smic (1 709,28€ au 1er janvier 2023). Bravo…
De février 2022 à février 2023, l’inflation a été de 6,2%.
L’énergie c’est +14% et l’alimentaire +16,3%. Concernant l’alimentation, il semblerait que ce ne soit qu’un début.
C’est dans ce cadre que l’ensemble des organisations syndicales a proposé un +7% sur la grille. Les organisations patronales ont proposé une revalorisation du 1er niveau à hauteur du Smic, c’est-à-dire à 1 709,28€. Autrement dit, le patronat refuse toute négociation … puisqu’il n’est pas possible dans les entreprises de payer en-dessous du Smic.
Pour autant, une nouvelle réunion est prévue pour continuer à négocier les salaires. Il est vrai que sur les quatre organisations patronales, peut-être aurons-nous la chance d’avoir une proposition qui, de toute façon, ne sera pas à la hauteur de la perte du pouvoir d’achat subie par les salariés.
Dans ce cadre, l’organisation UPSA qui compte pour 85% au niveau de la représentativité pourra s’opposer à tout accord qui ne lui conviendrait pas, c’est-à-dire tout accord favorable aux salariés. C’est un peu cette organisation qui mène la danse côté patronal.
Côté salarié, jusqu’où sont prêts à aller les autres organisations syndicales, c’est une question qui ne trouvera malheureusement sa réponse que lors de la prochaine réunion.