L’ensemble des organisations syndicales de salariés et patronales représentatives ont été conviées, par l’administrateur judiciaire de l’ENADEP, à une réunion d’information.
La CNA, organisation patronale non représentative a commis un courrier pour contester cette réunion. Nous n’en avons, bien entendu, pas tenu compte. Elle n’existe plus dans les instances de la branche, un point c’est tout. La CNADA s’est rendue à la réunion. C’est de cette organisation qu’est issu le président. Elle déclare que, puisque non représentative, elle ne pouvait siéger et que le poste de président tombe. Son représentant est, par conséquent, sorti de la réunion.
L’administrateur judiciaire, avec l’expert-comptable et le commissaire aux comptes, nous a présenté les comptes 2018/2019, 2019/2020, 2020/2021. Les comptes sont, aujourd’hui, largement excédentaires. Cela change de la période où régnait le président putschiste. On ne peut que remercier l’administrateur pour le travail fait, même si l’effet Covid a joué sur les charges de l’école. Nous avons d’ailleurs décidé d’une Assemblée Générale, fin juin, pour approuver les comptes.
Pour autant, rien n’est réglé. La question de la gouvernance de l’école se pose toujours. Mais au-delà, d’autres problèmes devront être abordés. Il s’agit du projet ENADEP et de la tenue comptable de l’école.
Les statuts
Nous avons commencé à travailler sur les statuts. Nous devrions trouver un accord. En tous les cas, c’est ce que nous souhaitons.
Un projet ENADEP
Les statuts, à eux seuls, sont insuffisants. Ils doivent être articulés à un projet pour l’école. Et pour le moment, nous sommes face à une page blanche. A nous d’y écrire les orientations nécessaires au développement de l’ENADEP.
La comptabilité
C’est, à ce jour, le point perfectible de l’école. C’est pourquoi, l’embauche d’un comptable, dont l’objectif sera notamment de faire de l’analytique, est crucial.
C’est seulement si nous parvenons à conjuguer ces trois éléments que nous mettrons fin à la crise que connait l’ENADEP.