L’audition pour diffamation s’est tenue au commissariat de Montreuil le 3 février à 14h30. C’est bien entendu le Secrétaire Général, représentant de la Fédération CGT des Sociétés d’Etudes, qui s’y est rendu. Après les formalités d’usage qui ont consisté à la déclinaison de l’identité, nous sommes entrés dans le vif du sujet. Nous avons appris ainsi que c’était Madame Isabelle Galmich, ex vice-présidente du Conseil d’Administration de l’ENADEP et adhérente Force Ouvrière, qui nous poursuit en diffamation. Ce « nous » n’était ni la CGT, ni même le Secrétaire Général de la Fédération, mais la personne ayant cette fonction. Comme si la rédaction d’un tract pouvait émaner d’une personne et non de l’organisation syndicale.
Le Secrétaire Général a donc expliqué comment sont élaborés les Bulletins d’Information, une élaboration collective validée par son organe dirigeant. Parfois, ils sont relus par notre avocat. En aucun cas, ces bulletins ne sont écrits par une seule personne et jamais à titre personnel.
L’audition a été rapide et s’est déroulée dans la plus grande courtoisie, le brigadier posant un ensemble de questions et le Secrétaire Général y répondant.
On peut légitimement se demander si ce genre d’action a réellement un sens. Elle a pris un temps précieux du brigadier qui avait certainement des affaires autrement plus importantes à traiter. Et puis quand c’est de l’argent public à gaspiller pour rien…