L’En’robé n°198

Un torchon qui leur brûle les doigts

Encore un « torchon » qui ne va pas plaire à certaines organisations syndicales de salariés. Mais nous n’avons pas pour objectif de leur plaire mais de faire avancer les choses. Qu’on se le dise…

Selon la CFDT, la CFTC et l’UNSA, nous aurions perdu « la raison ». Mais qui sont-ils pour porter un tel jugement ? Des moralisateurs du dimanche ? Des psys en goguette ? Non tout simplement des syndicalistes incapables d’argumenter et par conséquent obligés de coller des étiquettes qui se voudraient « infamantes ». Nous sommes arrivés bien bas.

En effet, ce n’est pas la CGT qui est à l’initiative d’un putsch qui leur permet de ne pas appliquer les statuts de l’ENADEP… avec pour seul objectif de garder sa place au bureau et au conseil d’administration. Nous ne sommes pas fous mais lucides, peut-être trop lucides… au regard des enjeux.
Remarquons que sur la question du statut des membres pouvant siéger au conseil d’administration et au bureau… silence total. Il est vrai qu’il est compliqué de justifier l’injustifiable. A moins que cet « injustifiable » constitue « leur raison », cette raison que l’on aurait perdue … parce que refusant de nous baigner dans ce panier de crabes.

Enfin, parce que nous ne serions pas tous main dans la main dans cette affaire, nous ne défendrions pas les intérêts des salariés. Soyons quelques peu sérieux. Ce sont eux qui ont soutenu le projet de réforme des retraites qui visait à diminuer drastiquement les pensions retraites. Ce sont encore eux qui ont brillés par leur absence aux manifestations du 16 juin pour soutenir le personnel soignant. Ce sont toujours eux qui ont refusé de signer (au moins 2 d’entre eux), une augmentation de l’indemnité de carrière pour les salariés des cabinets d’avocat. Ce sont encore et toujours eux qui tentent aujourd’hui de casser l’institution de prévoyance de notre branche : Kerialis.

Et que dire de ce qui se passe à l’ENADEP justement !!! Comment peut-on « s’asseoir » sur les statuts de l’école élaborés et signés par ces mêmes organisations (au moins 2 d’entre elles). Comment peut-on confondre défense des intérêts des salariés et défense de son poste d’administrateur/membre du bureau bien indemnisé, au mépris des statuts ?
A l’évidence, nous n’avons pas la même définition de la « défense des intérêts » des salariés…

Il nous reste sereinement à attendre la décision de la procédure qui nous permettra d’avoir un administrateur provisoire qui leur appliquera les statuts. Nous devrions connaitre le résultat le 25 juin.

Quel que soit ce dernier, nous continuerons notre bataille afin que l’ENADEP redevienne l’école qu’elle avait été.

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