La Commission Paritaire Nationale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle s’est réunie le 21 février 2020. Cette commission paritaire a pour objet notamment de statuer en matière de formation et d’emploi. Elle est l’instance politique de la branche concernant ces sujets. Elle :
- Élabore la politique de formation.
- Détermine les niveaux de prise en charge des formations.
- Propose l’élaboration de nouveaux parcours certifiants, de Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) et mettre en place ou réviser les référentiels sur le découpage en blocs de compétences pertinents.
- Demande auprès de la Commission de Certification de France Compétences l’inscription des certifications de branche au répertoire National des certifications Professionnelles (RNCP).
- Identifie les certifications professionnelles de branche qui peuvent être obtenues par la validation des acquis de l’expérience.
- Suit l’application des accords de branche conclus en matière d’insertion professionnelle, de formation et d’apprentissage, de la Gestion Professionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC).
Pourtant lors de cette réunion, la réforme de la formation n’a pas été le seul sujet abordé. Les administrateurs « indélicats » de Kérialis fraîchement débarqués de leur poste d’administrateurs accompagnés de quelques membres plus ou moins imbus d’eux-mêmes, n’ont pas hésité à essayer de profiter des travaux en cours pour se positionner au mieux de leurs intérêts individuels. L’ensemble des membres de la CPNEFP ont ainsi refusé de produire la preuve de leur mandatement au sein de cette commission de gestion, se protégeant par la même, du contrôle du respect des conditions nécessaires à leur désignation. La CGT avait demandé une première fois à la présidente de faire parvenir à chacun les mandatements. Devant l’absence de réponse, parce que visiblement la présidente ne semble pas avoir d’éducation, la CGT avait demandé à notre avocat de faire un courrier concernant cette demande… ce qui évidemment n’a pas plu.
Mais que l’on se rassure, nous ne sommes pas là pour faire plaisir…L’objectif était simple : s’assurer que les personnes assises autour de la table aient bien un mandat en bonne et due forme pour siéger.
Au regard des missions de la CPNEFP, ce n’est pas anecdotique. Il ne faudrait pas que les décisions soient contestées. Mais qu’importe, ils n’en ont rien à faire… la législation, l’intérêt général…je ne connais pas. Nous avons reçu une fin de non-recevoir. Ainsi, les désignations officielles des organisations ne seront pas présentées. Pire, ces « grands juristes » nous ont affirmé que le juge nous donnerait tort… chiche ! Car il est clair que nous n’en resterons pas là. Nous continuerons à refuser les abus et pratiques déviantes.
En attendant, c’est porte ouverte à la CPNEFP. Nous en avons pris acte. Tout le monde peut venir… puisqu’il y aura de la lumière.