De quoi le Conseil d’Administration est-il le nom ?
Le conseil d’administration de l’ENADEP qui s’est déroulé le 15 novembre (et non le 25 comme nous l’avions écrit) avait un ordre du jour tout à fait intéressant au regard de nos préoccupations légitimes concernant notre école.
En effet, le président nous avait envoyé cet ordre du jour :
«
- Election complétive du Bureau.
- Composition d’un groupe de travail qui proposera au conseil d’administration les critères d’activation et désactivation des centres et les critères de désignation et révocation des référents pour aboutir à un état des lieux des centres sous 30 jours.
- Composition d’un groupe de travail qui concevra un plan d’implantation de l’Enadep dans les professions juridiques et comptables.
- Création du CFA, vote des orientations proposées par le groupe de travail et prise de date de l’assemblée générale extraordinaire.
- Examen des candidatures à la fonction de responsables pédagogiques des formations orientées sur la dimension juridique et conseil – Vote.
- Déploiement du GIE avec intégration des locaux de Kerialis et mutualisation des services – vote. Mandat à la présidence pour y travailler en coordination avec Kerialis – vote. Détermination de la bonne fin de la délibération et des étapes intermédiaires – vote.
- Délibération sur la révision des indemnités et honoraires.
- Dépenses relatives aux frais de déplacements – vote sur la révision éventuelle du barème à l’issue du rapport à demander au Commissaire aux comptes.
- Point d’information sur la réunion du personnel du 14 octobre 2019. »
Cet ordre du jour s’il s’était tenu aurait permis enfin d’entrevoir une sortie de crise. Mais c’était sans compter la volonté de nuire de certain.e.s administrateurs-trices, CFDT et FO pour ne pas les citer. D’ailleurs plutôt que de travailler activement à des solutions pour sauver l’ENADEP, la CFDT n’a trouvé rien de mieux que de demander une AG élective pour le CA…tout en informant les services préfectoraux.
Elle a sans nul doute oublié de les informer que les membres du bureau touchaient des indemnités illégales. Et comme cela ne suffisait pas, FO a tenté dès le début de la réunion de faire annuler cette dernière …pour défaut de quorum. Sauf qu’il n’y a aucun quorum exigé pour la tenue du Conseil d’administration. En somme, des manœuvres pour éviter de travailler à sauver l’école. Un scandale qui ne peut que faire honte aux organisations syndicales de salarié.e.s. qui se prêtent au jeu.