Les négociations annuelles de branche portant sur les salaires pour l’année 2012 entrent dans leur phase finale.
Après plusieurs mois de négociations et de tergiversations, la délégation d’employeur a proposé en dernier lieu à :
- L’augmentation de 10 points l’indice de rémunération des coefficients 120 à 150, et de 4 points pour le coefficient 160 ;
- La création d’un nouveau coefficient intermédiaire 290 (cadre niveau VII) avec un passage automatique au bout de 12 mois du coefficient 280 à 290, et de 290 à 300 ;
- Au passage de l’indice du coefficient 300 au niveau 857 en conformité avec les engagements pris dans l’accord salaire 2011 ;
Si ces propositions peuvent paraître attrayantes, dans les faits, elles représentent un gel des rémunérations pour la quasi-totalité des salarié-e-s de la branche.
En effet, au vu des prévisions d’augmentation du SMIC au 1er janvier prochain, les 4 premiers coefficients risquent forts de se retrouver en dessous. Il n’y a donc aucun effort particulier des employeurs pour ces catégories qui représentent 70% des salarié-e-s de la branche.
Même l’augmentation prévue, dans l’accord 2011, pour les cadres coefficient 300 est en-deçà de ce qui était initialement convenu.
Même la création d’un nouveau coefficient n’a d’autre but que de réduire la rémunération des cadres de premier niveau.
Dans ce contexte, la CGT ne cautionnera pas, par sa signature, une telle stagnation des salaires qui n’est pas propice à la relance de l’économie basée sur une augmentation de la consommation. Celle-ci ne saurait se faire sans une réelle revalorisation du pouvoir d’achat.
Voilà pourquoi la CGT milite pour qu’aucun salaire mensuel ne soit inférieur à 1.700 €. Seuil de rémunération minimale apte à permettre la prise en compte de l’ensemble des dépenses essentielles à un ménage.
ATTENTION !!! ELECTIONS TPE ! |
Nous rappelons aux salarié-e-s employé-e-s par des entreprises ayant moins de 11 salariés, qu’ils vont être appelés à voter pour l’organisation syndicale qui les défendra au niveau de la branche face au patronat. Pour être sûr d’être vraiment défendu, seul le vote CGT s’impose ! |