Face au mépris et la violence : grève le 6 juin
Être présent·es en force !
Le 6 juin la CGT appelle les salarié·es du secteur de la prestation de services du secteur tertiaire à entrer en grève et manifestation contre la réforme des retraites.
Aujourd’hui le combat a dépassé l’unique opposition à cette réforme. Nous devons montrer que nous ne cédons pas face à un gouvernement qui tente, encore une fois, d’empêcher les député·es de voter le 8 juin contre la retraite à 64 ans. Nous sommes dans une crise sociale, politique et démocratique. Une ligne rouge a été franchie. L’utilisation du 49-3 et de l’artillerie juridique par le gouvernement, la violence policière féroce dans les manifs et dans les entreprises contre les grévistes, ne doivent pas rester sans réponse. Le 6 juin, 2 jours avant le vote des député·es, nous serons des millions dans la rue. Nous démontrerons en masse le refus de la France entière de céder face au mépris et à la violence. Oui, le conflit est long, les dates de mobilisations espacées, mais elles permettent aux plus petits salaires d’être en grève sans perte de rémunérations massives tous les mois. Dans nos secteurs, c’est capital. C’est ce qui nous permet d’être nombreuses et nombreux en manif.
L’urgence c’est aussi l’augmentation des salaires :
La mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites sera une rampe de lancement pour obtenir des augmentations de salaires dans nos négociations. Le rapport de force s’est inversé. Les employeurs ont compris le message. Ils savent qu’ils ne pourront pas, comme le gouvernement, se réfugier derrière un arsenal juridique pour éteindre la contestation que nous déploierons pour défendre notre pouvoir d’achat. Lors de la dernière réunion paritaire de notre branche professionnelle, les organisations patronales ont accepté d’ouvrir de nouvelles négociations salariales dès le 13 juin. Pour rappel : ils avaient refusé lors de la réunion précédente. La pression toujours la pression : nous ne devons pas lâcher. La CGT a donc dès le 16 mai 2023 communiqué ses revendications :
· L’ouverture de la négociation d’un accord de branche pour le passage des 35h au 32h hebdomadaires sans perte de salaire.
· L’ouverture, rapidement, de la renégociation de l’accord classification.
· Le maintien de salaire à 100% des absences pour enfant malade suite à une hospitalisation de l’enfant.
· Le maintien de salaire total sans carence pour les absences du salarié pour hospitalisation de jour et/ou à domicile.
· Le maintien de salaire dés le premier jour en cas d’absence pour enfant malade et/ou enfant hospitalisé.
· La suppression de la carence maladie en cas d’arrêt de travail quelque soit la catégorie sociaux professionnelle du salarié.
· La subrogation en cas d’arrêt de travail sauf opposition du salarié.
Grille salariale : propositions CGT