La Fédération CGT des Sociétés d’Etudes appelle l’ensemble des salarié.e.s à faire grève et à manifester les 9, 10 et 11 janvier 2020 contre le projet de réforme de retraite universelle par points
UN IMPÉRATIF POUR LA CGT : LE RETRAIT DU PROJET DE RÉFORME
- Car une négociation ayant ce projet gouvernemental pour base serait totalement illusoire, dès lors que celui-ci répond à des impératifs financiers qui impliquent une baisse drastique de nos pensions :
- prise en compte de l’ensemble de la carrière, au lieu des 10 meilleures années : les salaires de début de carrière feront forcément baisser le salaire moyen pour le calcul des pensions.
- valeur du point de retraite enfermée dans un carcan budgétaire (14 % du PIB), alors que le nombre des retraités va augmenter, et donc : avec plus de monde pour un même « gâteau », la part de chacun diminuera forcément.
- Car le système projeté rend impossible, tout au long de la carrière, de connaître le futur montant de la pension de retraite. Et donc impossible, pour les salariés, d’évaluer l’avenir.
CONSÉQUENCE FUTURE DE CETTE RÉFORME : DES RETRAITÉS PAUVRES
APRÈS LE RETRAIT DU PROJET ACTUEL : NÉGOCIATIONS
Contrairement à ce qui est dit, la CGT n’est pas adepte de l’immobilisme : si elle exige le retrait, c’est pour permettre l’ouverture de négociations visant à améliorer le système actuel, qui est perfectible
ET LA CRPCEN ?
La CGT demande son maintien, avec :
- ses cotisations : nature et niveau, y compris la cotisation de 4 % sur émoluments et honoraires.
- ses pensions déjà liquidées, ainsi que celles futures avec le même niveau, et l’action sociale.
Et la CRPCEN doit conserver ses réserves financières et immobilières ainsi que leurs revenus, acquis grâce aux efforts et à la bonne gestion du Notariat.
UNE CRPCEN A DEUX ÉTAGES :
- 1 étage pour gérer, par délégation, le système universel.
- 1 étage pour gérer une partie complémentaire qui devra permettre le maintien du niveau actuel des pensions, y compris pour celles futures.
Ce deuxième étage comportera, notamment, la cotisation de 4 % sur émoluments et honoraires, ainsi que les réserves financières et immobilières et leur revenus.
Cette solution structurelle, à laquelle la CGT reste opposée comme indiqué ci-dessus, ne vaut qu’en cas d’adoption de la réforme gouvernementale malgré les mobilisations qu’elle engendre.
Pour la CGT, les réserves des régimes de retraite devront être investies de manière socialement responsable.