Après un semestre marqué par les Lois Macron et Rebsamen, c’est la rentrée sociale et le gouvernement se charge de nous le faire savoir ! Il y a eu les sorties de M. Macron sur les 35h et le statut des fonctionnaires, le rapport Combrexelle qui vise ni plus ni moins à rendre anecdotique le Code du Travail et la promesse de nouvelles réformes de « simplification » pour aller toujours plus loin dans la destruction du droit des salariés. Rien de nouveau donc si ce n’est l’ampleur toujours plus grande de l’offensive patronale et gouvernementale et le gouffre tout aussi important qui sépare aujourd’hui nos dirigeants des salariés. Pendant ce temps, la croissance est toujours nulle et le chômage ne baisse pas malgré toutes les promesses non tenues et les fameuses contreparties d’embauche oubliées du Pacte de responsabilité. Autant de raisons de continuer à se mobiliser pour construire un rapport de force dans la durée ! Autant de raisons pour manifester à nouveau et montrer qu’il existe d’autre voies pour porter justement la voix de ceux qui travaillent et paient quotidiennement les injustices du néo-libéralisme !
Les mesures votées cet été, et celles qui s’annoncent, risquent fort de réduire à néant les très faibles garanties offertes aux salarié-e-s de la branche. Et laisser libre court à la « loi de la jungle » dans une branche où le patronat a déjà tenté de remplacer le CDI par le CDD.
C’est donc dans ce contexte que la Fédération des Sociétés d’Etudes s’associe pleinement à l’initiative conjointe de la CGT, de la FSU et de Solidaires pour organiser une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre. Nous appelons donc tous les salarié-e-s de la branche à se joindre à notre cortège pour :
- Augmenter les salaires,
- Imposer l’égalité salariale femmes / hommes,
- Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage,
- Défendre le Code du travail et améliorer la convention collective,
- Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite,
- Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques.
A contre-courant du discours dominant de culpabilisation permanente des salarié-e-s sur le manque d’adaptation à la mondialisation et le fait de « se serrer la ceinture » en période de crise, à nous de montrer que nous pouvons imposer le progrès social à partir des intérêts et des revendications des salariés avant tout.