Voilà qui résume bien, à nos yeux, l’attitude du patronat de la branche dès lors qu’il est question de revalorisation salariale.
La proposition d’augmentation salariale, qui nous a été présentée lors de la réunion du 19 janvier dernier, en est un exemple flagrant.
Celle-ci se décompose comme suit :
Collège Employés :
Une augmentation de +1,8% de l’ensemble des coefficients. Ce qui donne une grille salariale comprise entre 1 457,57 € (soit 0,05 € au-dessus du SMIC) et 1 602,65 €.
Il faut noter que les 3 premiers niveaux sont ceux représentant 70% des effectifs employés verront leur rémunération augmentée au maximum de 10 € par rapport au SMIC.
Collège Agents de Maîtrise :
- +1,16% pour le coefficient 200,
- +0,81% pour le coefficient 220,
- +0,83% pour le coefficient 230,
- +0,68% pour le coefficient 230,
- +0,36% pour le coefficient 250,
- +0,23% pour le coefficient 260.
La grille serait donc comprise entre 1 700,50 et 2 031,15 €.
Collège Cadres :
L’augmentation irait dégressivement de 0,41% à 0,04%, ce qui donne des rémunérations comprises entre 2 355,05 et 5 961,86 €.
Il est à noter que 4 coefficients Cadres sont en dessous du Plafond Mensuel de la Sécurité Sociale (qui sert de base à la cotisation de retraite des cadres).
La CGT et l’ensemble des organisations syndicales ont rejeté en bloc les propositions patronales, car elles ne tiennent pas compte de la misère dans laquelle vivent de nombreux salariés de la branche, ni de l’augmentation des charges fixes auxquels doivent faire face de plus en plus de ménages (hausse des loyers, du prix de l’énergie, etc.). Et ce alors que dans le même temps, les entreprises de la branche perçoivent, à taux plein, le Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) qui leur permettent d’engranger des millions sur le dos de la collectivité, en allègement de cotisations sociales que nous devrons combler par nos impôts et la réduction de nos droits en matière de protection sociale.
Mais face à la « rapacité » des patrons de la branche, il nous faut nous organiser pour mieux nous défendre et surtout obtenir une autre répartition des richesses créées par nos soins.
Voilà pourquoi, nous vous invitons à rejoindre les rangs de la CGT, car plus nous serons nombreux dans les entreprises et sur le terrain, et plus fort sera la pression sur les employeurs pour qu’ils négocient autre chose que des miettes.