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Au bout du fil n°30 : La lutte continue…

Le 27 mai dernier, près d’un quart des salarié-e-s des centres d’appel prestataires ont cessé le travail à l’appel des organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD pour revendiquer de meilleurs conditions salariales ainsi que de meilleures conditions de travail, notamment en rapport avec les temps de pause nécessaires à leur récupération physique et psychique.

Le 27 mai dernier, près d’un quart des salarié-e-s des centres d’appel prestataires ont cessé le travail à l’appel des organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD pour revendiquer de meilleurs conditions salariales ainsi que de meilleures conditions de travail, notamment en rapport avec les temps de pause nécessaires à leur récupération physique et psychique.

Suite à cette action, nous avons sollicité une entrevue auprès du syndicat patronal du secteur, le SP2C, pour demander le respect des engagements pris en 2007 et ouvrir des négociations portant sur la création d’une nouvelle grille de classification ainsi que sur l’amélioration des conditions de travail. Ces négociations sont au point mort depuis fin 2008, malgré une tentative de reprise fin 2011, qui s’est conclue par un arrêt brutal de celles-ci de la part du patronat en avril 2012. Le SP2C a appuyé sa décision sur les difficultés rencontrées en raison de la réorganisation du secteur des télécoms suite à l’arrivée du 4e opérateur de téléphonie mobile. Il est à noter que l’activité des télécoms représentait à l’époque près de 60% du chiffre d’affaires généré par les centres d’appel prestataires.

Nous avons aussi demandé une entrevue au Ministre de l’Economie et à celui du Travail pour aborder avec eux la situation dans les centres d’appel, mais aussi pour que le Gouvernement prenne ses responsabilités de régulateur social, en raison de l’impact du travail en plateforme téléphonique sur la santé des salarié-e-s, sur leur pouvoir d’achat, la dévalorisation des diplômes, etc.

Nous attendons donc des réponses concrètes à nos attentes exprimées le 27 mai. Nous nous contenterons pas de grandes phrases ou de « pleurnicheries » des patrons. Il est grand temps que nous puissions enfin bénéficier d’une part plus grande des richesses que nous contribuons à créer.

Nous vous souhaitons de bonnes vacances. Que celles-ci vous permettent de vous ressourcer, car si à la rentrée, nous n’avons pas été entendu il sera nécessaire de durcir le ton. Nous devrons alors une nouvelle fois montrer unitairement notre détermination à améliorer nos conditions de vie par de nouvelles mobilisations dès septembre.

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