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Au bout du fil n°23 : Arvato rit, ses salarié-e-s pleurent !

Le groupe géant allemand BERTELSMANN a annoncé, par voie de presse, à la mi-novembre, la « confortable hausse de 19% de son bénéfice net sur les neuf premiers mois de l’année, le conduisant à établir une prévision optimiste pour l’ensemble de 2013 », en précisant que « la division de services ARVATO qui [a] contribué à ce bon résultat ».

Le groupe géant allemand BERTELSMANN a annoncé, par voie de presse, à la mi-novembre, la « confortable hausse de 19% de son bénéfice net sur les neuf premiers mois de l’année, le conduisant à établir une prévision optimiste pour l’ensemble de 2013 », en précisant que « la division de services ARVATO qui [a] contribué à ce bon résultat ».

Dans le même temps, au sein des différentes filiales de la division ARVATO les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) portant notamment sur les salaires se sont réduites à peau de chagrin, hormis peut-être pour la filiale havraise CEACOM (Cf. Aubout du fil n°22—Novembre 2013).

Ce groupe, numéro 1 en France de la prestation en relation client dont le chiffre d’affaires a augmenté de +8,12% en 2012 avec le même nombre de postes de travail, fait l’avare dès qu’il s’agit de récompenser celles et ceux qui contribuent, tous les jours, à la création des richesses que s’approprient les actionnaires du groupe, et qui font la une de la presse spécialisée.

Ils oublient un peu vite que sans ces « petites mains » qui assurent, au quotidien, un service de qualité à leurs clients, leurs dividendes ne fructifieraient pas. Car le capital seul ne produit rien, il lui faut l’ajout du travail humain pour que celui-ci génère des richesses.

Il ne faudrait pas croire que la situation décrite dans cette entreprise est unique dans le secteur. Bien au contraire, comment pensez-vous que TELEPERFORMANCE (numéro 1 mondial du secteur) rétribue ses actionnaires ou comment B2S peut rembourser les dettes contractées pour le rachat des actions détenues par le fond d’investissement WINTERHUST, dont les parts ont été rachetées largement au-dessus de la valeur où elles avaient été acquises initialement.

Donc de l’argent, il y en a pour payer les actionnaires, mais pas pour les salarié-e-s. Il serait grand temps que cela change !

Mobilisons-nous pour cela !

Nous vous invitons à visionner la copie de l’émission EXPRESSION DIRECTE réalisée par Jean-Michel FOUQUE avec la participation de Nasser MANSOURI-GUILANI, économiste, lisible à partir de la page Internet : http://www.cgt.fr/Et-si-on-parlait-cout-du-capital.

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