CALL EXPERT, qui selon son site Internet, mise tout « sur une très forte capacité d’écoute et sur une flexibilité totale », vient d’en donner un exemple en abandonnant les salarié-e-s de leur site de Saint-Christophe-Lez-Alès (Gard) à leur triste sort.
En effet, après avoir informé, lundi 3 juin, le Comité d’Entreprise de la perte du plus gros client du site, la direction a, tout bonnement, le 5 juin, décidé d’arrêter la production depuis cette plateforme. Les salarié-e-s se sont retrouvés privés de travail sans même un accès au réseau informatique interne.
Bel exemple de flexibilité que celle-ci où en moins de 2 jours, l’ensemble de l’activité du site a été transféré vers un opérateur délocalisé.
En matière de capacité d’écoute, cela n’est pas mieux. Alors que, fin 2012, la Direction s’était engagée, auprès du Comité d’Entreprise, en cas de perte de contrat, de transférer certaines activités exécutées actuellement sur Abbeville (Somme) vers Alès. Ce qui aurait eu le mérite à la fois de limiter les risques de surchauffe du premier site tout en préservant des emplois sur le second.
Les représentants viennent d’apprendre que cette promesse ne serait pas tenue. Ouvrant la voie à la fermeture pure et simple du site avec le licenciement de la centaine de salarié-e-s.
Dans ce contexte, la CGT organise la résistance à ce projet de fermeture tant sur place qu’au siège, et revendique pour les salarié-e-s :
- Une garantie de travail et d’emploi sur le site,
- La tenue d’une réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise afin d’avoir une vue sur la situation financière de l’entreprise et du groupe,
- La levée des nombreuses sanctions disciplinaires (mises à pieds, licenciements, …),
- La mise en place de conditions de travail respectant les individus. La souffrance au travail causée par le management déplorable a eu pour conséquence, sur le seul moi de mai, la prononciation par le Médecin du travail de 4 inaptitudes,
- L’ouverture d’un réel dialogue avec garantie que l’ensemble des salarié-e-s seront rémunéré-e-s pour la période où l’entreprise ne leur fournit pas de travail.
Les salarié-e-s des centres d’appels ne sont pas des « kleenex » que l’on peut jeter impunément après les avoir grâcement exploité-e-s.
C’est pour lutter contre de telles pratiques qu’il est important que les salarié-e-s se rassemblent autour de la CGT pour faire valoir leurs droits.
Rejoignez-nous !!!
Solidarité avec les camarades en grève !
Les camarades, font appel à la solidarité financière de toutes et tous afin de les aider dans leur conflit.
Envoyer vos dons à l’Union Locale d’Alès sise à la Bourse du travail, place Georges Dupuis, 30100 Alès, en précisant au dos « CGT CALL EXPERT ALES ». Merci pour eux !