Deux ans de volés. Tout à reprendre.
Imposée en force, la réforme des retraites va être la casserole d’Emmanuel Macron tout au long du quinquennat. La majorité de la population ne s’y est pas trompée et reste opposée au recul de l’âge de départ à la retraite, sachant pertinemment qu’il est impossible de travailler plus longtemps.
Ce n’est pas terminé car la CGT va continuer à dénoncer cette réforme et tâcher d’empêcher son application. Au niveau national, la CGT va se battre pour que la négociation Agirc-Arrco (retraite complémentaire des salarié·es du privé) permette de relever le niveau des pensions.
Au niveau des entreprises et des branches, la CGT appelle à l’ouverture de négociations pour gagner des départs anticipés pour pénibilité et la prise en compte des années d’études. Des propositions de loi seront soumises à l’Assemblée pour qu’enfin les parlementaires puissent se prononcer contre cette réforme injuste. De nouvelles propositions de référendum d’initiative partagée seront déposées.
La colère est toujours intacte.
Les mêmes qui nous licencient avant 60 ans veulent nous obliger à travailler jusqu’à 64 ans. Quel horizon pour celles et ceux qui sont poussé·es vers la sortie ? La précarité, le chômage, le RSA.
Ces choix politiques sont à contre-courant, car l’aspiration à ne pas perdre sa vie à la gagner et à vivre une retraite en bonne santé est au coeur des préoccupations de toute la population.
Travailler moins et travailler mieux pour travailler toutes et tous.
Le sens de l’Histoire, c’est de travailler moins longtemps. C’est de permettre à toutes et tous de travailler en créant les emplois nécessaires à la satisfaction des besoins et correctement rémunérés. C’est aussi révolutionner la manière de travailler, de se déplacer, de produire, de consommer pour répondre à la mise en oeuvre d’une nouvelle logique de développement respectueuse de la planète.
Dans ce sens, la CGT a travaillé plus de 100 propositions pour des mesures immédiates.
C’est l’objet de ce document. Ces propositions ont été remises à la Première ministre le 12 juillet, et elles seront partagées avec tou·tes les salarié·es cet été par le biais d’un quatre-pages « Contact » imprimé à 500 000 exemplaires. Un travail de fond pour changer la donne, reprendre la main sur notre travail et agir concrètement, ensemble.