Dimanche 7 juillet 2024, le RN a subi un revers dans ses prétentions à gouverner la France. Mais ce n’estqu’un sursis : 10,9 millions de personnes ont voté pour ce parti, qui sous des dehors « normalisés » fonde toujours son programme sur ses bases nationalistes et antilibérales, sauf lorsqu’il s’agit d’économie.
Les élections européennes et législatives l’ont montré : une forte défiance existe contre les politiques, empreinte d’un découragement lié aux promesses et aux engagements non tenus voire trahis depuis plusieurs décennies.
Le risque est immense de voir un nombre croissant de personnes se tourner vers le RN comme, c’est le cas aujourd’hui, si leurs préoccupations ne sont pas prises en compte et traitées.
Face à la menace immédiate que les velléités gouvernementales du RN faisaient peser sur toutes et tous, la mobilisation a permis d’imposer aux partis de gauche de s’allier en vue de proposer un projet qui ouvre des perspectives.
Mais sans réelle réponse à ces préoccupations, il est fort à parier que le vote exutoire, de rejet qu’est celui du RN progresse et que ce qui a pu être évité aujourd’hui s’impose demain avec des conséquences qui, pour une partie d’entre elles sont déjà connues : politique fascisante, raciste, islamophobe et antisémite à travers en premier lieu la préférence nationale, les limitations de la liberté d’expression, de déplacement et la révision de la violence étatique, violence économique mais aussi policière en modifiant le cadre dans lequel elle s’exerce.
Tout cela est déjà dans le programme actuel, comme les positions patronales défendues (modération salariale, exonération de cotisations etc.)
À l’heure où les basses oeuvres politiciennes tentent de nous voler le verdict des urnes, il est de notre responsabilité de rester mobilisés cet été. C’est aujourd’hui dans les entreprises et dans la rue que nous pourrons influer, pour porter nos revendications et faire en sorte qu’elles soient satisfaites :
– C’est le cas de l’abrogation de la réforme des retraites qui doit être immédiate.
– Il en est de même concernant la hausse du SMIC à 1600 € nets et l’indexation des salaires a minima sur le SMIC. Nous demandons également une conférence sociale sur les salaires,
– Ainsi que l’abrogation pure et simple de la réforme de l’assurance chômage, en suspens actuellement.
– Le redéploiement des Services Publics, et le financement immédiat d’une partie d’entre eux. Restons mobilisés pour qu’elles se concrétisent. Faisons en sorte qu’elles soient satisfaites.
Les salarié-es de la convention collective P2ST sont particulièrement touché-es par les contrats précaires et pour la plupart payés au SMIC du début à la fin de leur carrière. C’est pourquoi nous devons être nombreux en grève et en manifestation le 18 juillet partout en France, pour faire entendre nos revendications et obtenir qu’elles soient satisfaites.
Contact des représentants de branche :
SUD-Solidaires P2ST : Frederic Madelin madelin-fr@sudptt.fr 0628071653
CGT-FSE: Céline Vicaine fsetud@cgt.fr 0678548097