La CGT dénonce le Plan de Départ Volontaire (PDV) annoncé par TELEPERFORMANCE le 15 novembre 2024, qui prévoit 598 suppressions de postes en France. Ce plan, qui menace de fermeture plusieurs centres (Niort, Laval, Montpellier, Blagnac, Lyon…), est un Plan de Sauvegarde de l’Emploi déguisé au service des actionnaires du groupe, membre du CAC 40 et largement bénéficiaire.
En rachetant Majorel, les salariés se pensaient à l’abri puisque TELEPERFORMANCE redevenait le leader mondial de la relation client à distance. Au lieu de cela, le groupe se sert de cette acquisition pour justifier des suppressions d’emplois massives, sous prétexte d’une surcapacité et d’un manque de compétitivité. Le constat est le suivant : Le Chiffre d’affaire a chuté de moitié depuis quelques années. Celle-ci résulte de décisions des innombrables directions successives : par exemple, transfert des activités vers l’offshore en partenariat avec les entreprises donneuses d’ordres y compris lorsque l’état est actionnaire, le recours massif aux contrats précaires qui, en plus de représenter un surcoût important, ne permet pas de pérenniser le savoir-faire et les compétences.
Sous couvert de “nécessité économique”, TELEPERFORMANCE réduit ses surfaces de travail, dégrade les conditions de travail et s’attaque aux faibles acquis sociaux : volonté de la direction de négocier un nouvel accord dont l’objectif est de rendre plus flexible le travail et de se dispenser de rémunérer les heures supplémentaires, idem pour les accords portant sur la rémunération, la classification et la prévoyance et la fin de la charte télétravail.
Malgré des alertes du CSE et des constats alarmants sur la gestion économique et sociale par le groupe, TELEPERFORMANCE persiste à ignorer les impacts humains et sociaux. La CGT exige l’arrêt des suppressions d’emplois, le maintien des accords d’entreprise et une consultation transparente sur l’avenir des sites. La seule alternative pour améliorer les conditions de travail et de vie des salariés de TELEPERFORMANCE France passe par l’emploi et l’augmentation des salaires.
Les salariés ne sont pas des statistiques et des logins, et leurs droits ne peuvent être sacrifiés sur l’autel des dividendes.