L’Inspection du travail des Hauts de Seine a dressé un procès-verbal contre l’entreprise STERIA, absorbée par le Groupe SOPRA le 1er janvier 2015.
Les dirigeants de Steria en 2014 sont après enquête de l’Administration clairement accusés d’avoir eu un recours « fréquent et volumineux au dispositif de la rupture conventionnelle ».
Cela recoupe toutes nos interventions faites depuis que STERIA fin 2013 souhaitait négocier un « plan de départ volontaire ». Les analyses faites par un cabinet d’expertise-comptable avaient montré que la situation du groupe STERIA n’impliquait pas des suppressions d’emplois.
En fait cette « négociation » était faite quelque temps avant l’annonce de la fusion du Groupe STERIA et du Groupe SOPRA début 2014.
La CGT s’était élevée dès cette annonce pour dénoncer des suppressions d’emploi à venir. Elle était bien seule à ce moment-là.
Les faits ont malheureusement donné raison à la CGT.
Un véritable rouleau compresseur s’est mis en route pour tailler dans les effectifs salarié-e-s utilisant tous les moyens (licenciement, démission, rupture conventionnelle, menaces d’envoi en mission loin de son lieu d’habitation).
La 2ème section de l’inspection du travail de l’UT92 de la DIRECCTE Ile de France a fait le constat qui aboutit aujourd’hui au Procès-Verbal.
Le syndicat CGT SOPRA-STERIA a décidé de se constituer partie civile.
Cela d’autant plus que les chiffres des ruptures conventionnelles en 2015 continuent d’être extraordinairement élevés au sein du groupe SOPRA STERIA.
La CGT SOPRA-STERIA continuera à se battre pour la défense de l’emploi dans l’ensemble du Groupe