Le 7 mars 2014 le Conseil des Prud’hommes de Boulogne prenait une décision exemplaire en constatant la discrimination sexiste à l’égard d’une salariée.
La Direction de l’Entreprise SOPRA STERIA (venant aux droits de STERIA cédée en 2015 SOPRA) a cru bon cru bon de faire appel cette décision.
Le 5 mai 2015, la Cour d’Appel de Versailles a confirmé le jugement rendu en 1ère instance :
- Condamnation de Sopra Steria pour discrimination liée au sexe (salaire et évolution professionnelle)
- Nullité du licenciement
La Cour d’Appel de Versailles va même au-delà en ordonnant la réintégration de la salariée.
Cet arrêt fera date dans la lutte pour l’égalité professionnelle et pas seulement dans l’entreprise SOPRA STERIA.
C’est un démenti cinglant à toutes les déclarations d’autosatisfaction des patrons de SOPRA STERIA quant à leur soi-disant respect des principes d’égalité professionnelle.
Cette affaire valide la démarche de CGT et de son UGICT dans les entreprises. Elle vient en appui à nos militant-e-s pour lutter efficacement contre les discriminations et notamment la discrimination sexiste.
C’est aussi et surtout un formidable message d’encouragement pour toutes les salariées qui subissent ces discriminations qui sont autant d’atteintes à leur dignité.