Le principal cabinet privé de placement de demandeurs d’emplois et 1er sous-traitant de pôle emploi n’en finit pas de faire parler de lui depuis 2012. Le cabinet a été créé il y a 20 ans par Mr Thierry Frère sur la région nantaise avec 20 salariés spécialisés dans les cellules de reclassement. En 2006 développement de la sous-traitance de Pôle emploi (100 salariés), en 2011 le cabinet propose de gérer l’accompagnement des jeunes de banlieue avec le contrat d’autonomie, C3 intervient dans le 93 et le 78, en 2012 et 2013 le cabinet rachète plusieurs cabinets et devient le groupe C3 avec la création de C3 EST, C3 SUD OUEST et C3 IDF CENTRE qui se rajoutent à C3 Atlantique le cabinet compte 580 salariés.
En 2013, un gros retard de paiement de l’état (50000,00 d’Euros) sur le contrat d’autonomie bloque toute la mécanique de développement du cabinet, en fait de retard c’est en réalité une facture bloquée pour suspicion de fraude (600 emplois menacés), Mr Frère le PDG perçoit 3 ,5 Millions d’euros d’avance sur le marché de Pôle emploi qui seront dilapidés.
En février 2014, C3 Atlantique est mis en redressement judiciaires, les 3 autres entités après 7 audiences au tribunal de commerce rejoignent Atlantique en RJ en juillet. Mr Frère est passé au tribunal correctionnel pour abus de biens sociaux (500,000 Euros) le 25 septembre et une autre plainte est en cours au parquet de Bobigny pour faux et usages de faux. Les représentants CGT se font épauler par un avocat pour poursuivre Mr Frère dans le cadre d’une plainte pour faillite frauduleuse et un cabinet dans le cadre du PSE et du suivi de celui-ci (PSE qualifié de Plan de Sabordage de l’Emploi tant il est vide de mesures pouvant aider au reclassement).
Deux rencontres ont été initiées par l’intersyndicale CGT/CFDT avec le ministère de l’emploi et 2 représentants de Pôle emplois afin de voir les possibilités de reclasser une partie des salariés de C3 au sein de Pôle emploi (la moitié des salariés seraient concernés) , l’offre de reprises reçue de la FACEM pout C3 IDF et la région PACA (200 salariés concernés) n’est pas sérieuse (suspicion de fraudes).
La CGT a déposé les statuts d’une association de salariés pour coordonner les actions avant et après les licenciements pour avant tout faire reconnaître et indemniser les préjudices subis par les salariés. Un travail de fourmis s’est engagé pour tenter de trouver une solution à plus de 320 salariés licenciés.