Un nombre croissant d’entreprises interprète les décrets et précisions gouvernementales à leur façon, c’est-à-dire en se souciant plus de leur trésorerie que de la santé des travailleurs/euses.
Cela oblige un nombre de plus en plus important de salarié-e-s à faire valoir légitimement leur droit de retrait.
Alors que le gouvernement s’apprête à décréter « l’urgence sanitaire », des employeurs ne mettent pas tout en œuvre afin de protéger la santé des travailleurs/euses. Le slogan « nos vies valent plus que leur profit » n’a jamais été autant d’actualité.
La CGT mettra tout en œuvre afin que non seulement l’intégrité physique des salarié-e-s soit préservée mais aussi que cette situation ne permette pas au patronat de rogner sur nos conquis sociaux.
L’urgence sanitaire n’est pas synonyme de régression sociale mais doit s’articuler à l’urgence sociale.
Nous resterons vigilants à ce que les mesures prises dans les entreprises permettent s’assurer la santé des travailleurs/euses et par conséquent, de lutter contre l’épidémie sans que nos garanties sociales soient remises en cause.