A l’initiative des cinq organisations syndicales CFDT, CFE/CGC, CFTC, CGT, FO réunies en intersyndicale, au sein du groupe APAVE, premier Organisme de Contrôle et de Prévention Français
les 10 650 salariés des APAVE, sont appelés à la grève dans toutes les agences de France
le 15 JUIN 2015
Ils entendent ainsi répondre avant la dernière réunion de négociation du 23 juin 2015 à Paris au mépris ouvertement affiché par la direction du groupe APAVE depuis l’ouverture de ces négociations annuelles obligatoires (NAO).
En effet, malgré les efforts consentis depuis des années au nom de la pérennité de l’entreprise, au détriment de leur pouvoir d’achat et de leurs conditions de travail qui se dégradent sans cesse avec des risques psychosociaux de plus en plus fréquents, les salariés n’obtiennent en retour que des propositions salariales indigentes, indignes et injustes. Ils se retrouvent en butte à une organisation du travail de plus en plus autoritaire, arbitraire et déshumanisée (pilotage logiciel à outrance) sous couvert de modernité et « d’industrialisation », mettant en danger la santé de nombreux salariés, un comble pour le spécialiste français de la maîtrise et de la prévention des risques pour la santé physique et morale des salariés !
Le 15 juin, les salariés cesseront le travail pour :
- Exiger une revalorisation décente de leurs salaires.
En effet, dans la droite ligne des positions dogmatiques des organisations patronales MEDEF et UIMM, la direction du groupe APAVE a royalement proposé 0% d’augmentation générale pour les cadres, et 0,3% pour les autres (soit à peine 3€ net par mois pour la masse de salariés au minimum garanti) alors que le bénéfice opérationnel du groupe s’élève à plus de 40 M€ - Exiger des avancées significatives vers l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes
- Arrêter la purge des services administratifs et la surcharge de travail permanente des services techniques et de production
- Que cesse une gestion managériale par le bâton et le stress anxiogène des salariés qui en découle
- Assurer la sauvegarde de leurs emplois, de leurs métiers et le respect du cadre réglementaire applicable à leurs activités de contrôle, de prévention et de formation au bénéfice des clients et adhérents
- Exiger la mise en oeuvre d’un réel dialogue social au sein du groupe, dialogue rompu par des directions successives déconnectées des réalités de terrain depuis plusieurs années maintenant